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Marie-France O'Leary
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Marie-France O'Leary
9 avril 2020

Une journée de confinement ou une journée parmi d’autres….. Au fil du temps

 

 

 

Il y a l’éveil et la voix de mon époux :

 

« comment te sens-tu ? »  .  Déjà je suis hors norme avec ce souffle invisible d’André(ainsi se nomme-t-il) qui articule sa voix dans mon corps.  Présent à notre rendez-vous de deux heures du matin , nous récitons ensemble le Rosaire qui aide à  élever le niveau vibratoire de la terre, si bas et si faible. Je tiens à peine debout.  Le Rosaire a un effet miraculeux, recharge et ouvre nos cœurs.

Ii guérit nos poumons et ceux de la planète tandis que le coronavirus les détruit et tue le terrien.

 

Alors terre, chère planète, que nous communique le coronavirus ? Que nous ne savons pas respirer, que la terre étouffe à travers ses peurs, ses jalousies, ses rancunes, ses jugements de valeur, ses sanctions, en un mot le Mensonge bâtit nos prisons  et nos hôpitaux.  Chaque jour nos morts se multiplient aussi rapidement que les miracles d’une pêche miraculeuse. Alors comment faire face à cette pandémie ? Et inverser un processus qui nous assasine ?N’avons-nous pas à  nous interroger sur la source de nos rancœurs et de nos impuissances ? Comment stopper nos guerres familiales et collectives ? Cette situation nous invite à développer notre solidarité. Quel regard avoir pour ne pas nous précipiter lors du déconfinement dans nos travers d’enfants gâtés et irresponsables. En ces temps il y a de merveilleux soignants dirons-nous. Certes et un dévouement admirable. Cependant  quelques médecins rendent l’âme et nous  en sommes bouleversés.  Mais pourquoi ce virus est-il là ? Ne l’ avons-nous pas créé par nos incompétences ?  à  ne pas savoir équilibrer notre planète, notre Mère la Terre.  Ce virus est le symbole de notre propre besoin de détruire…dois-je énumérer tous ces ravages perpétrés par l’homme sur les écosystèmes ? Le Covid 19 n’est-il pas  un appel au secours ?

Allons-nous savoir y répondre ?

 

Il est midi, depuis mon séjour à l’abbaye de la Pierre qui Vire, j’essaie de régler mon emploi du temps sur celui des moines bénédictins.  Car être reliés , quelle que soit notre tradition religieuse ou notre laïcité, donne vie à nos environnements où  nous observons des petits miracles. Je déjeune sur ma terrasse légèrement et joyeusement.  A mon menu, un maïs, oh mes souvenirs des épluchettes de blé d’inde, ainsi appelle-ton le maïs au Québec, en mémoire des explorateurs français qui pensaient avoir découvert la route des Indes tout  en plantant leurs drapeaux à Gaspé,  je déguste un avocat,  savoure un verre de Bordeaux rouge et salive des fraises.  Je termine mon déjeuner en fumant le calumet de la paix ou plus prosaïquement une bonne cigarette.

Je ferai le tour du parc du Beauvais,(lieu où je réside), priant, rendant grâce aux semences de Franceline Pigoury et de Jean-Pierre Scant  tout en bénissant  la beauté du pays Nivernais. En parcourant mon pré je note que la chaleur teinte les feuilles des haies plantées par le paysagiste du coin et que nos plants ont besoin d’eau mais je ne sais comment rétablir le circuit de la source.  Notre  plombier est confiné, je lui téléphone  et je lui  laisse un message mais sans grand espoir.  Toutefois, notre paysagiste joint sur son portable passe sur nos lieux après avoir terminé son chantier. Il ne trouve pas comment remettre en route l’eau.

C’est maintenant l’heure de ma rencontre avec Barbara, ma petite fille de 25 ans, journaliste à Lyon, venue se confiner avec sa mamy et l’une de ses amies.  Dix huit heures, nous récitons notre chapelet, bénissant la venue d’André, mon guide et mon mari, en terre de France, pour donner suite à sa promesse de nous rejoindre en juillet 1976.  Le temps cosmique s’étire quand il touche notre planète. L’heure du dîner nous appelle. Barbara et son amie Romane ont cuisiné un gâteau au zeste de citron, des tartines de fromage de chèvre au miel et de tomates séchées et chorizo.  J’avais préparé une entrée aux champignons, à l’ail, au curry, sauce au yaourt.  Nous sommes heureuses de partager ce temps de confinement. Si cette étape transgénérationnelle est propice à la lecture et aux ballades , nous nous rapprochons les uns des autres et nos rencontres sont des instants de communion intimes  car nous traversons le confinement comme un retour sur SOI.

Nous nous quittons émerveillées par la découverte du qui je suis ?

Au lever de ma nuit, je décidai de balayer ma cave et de trouver le robinet qui ouvrirait l’eau à l’extérieur.  Centrée sur mon intention, j’allai directement ouvrir le bon robinet et  l’eau coula instantanément dans tous les robinets du parc  et fit le bonheur du jardinier….

Une pause matinale me guida au marché local du village de Saint-Saulge. Les citoyens de notre territoire, respectueux des  gestes barrières étaient heureux de communiquer et d’échanger : nous constations qu’à l’échelle du pays, notre situation face au Covid 19 était mal gérée et qu’il serait judicieux, s’il n’était pas trop tard d’écouter et de suivre les conseils du Professeur Didier Raoult :

 

  • « Le professeur Didier Raoult revient dans une nouvelle vidéo sur la polémique liée à la prescription de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19.
  • Selon lui « les gens sont devenus fous », et un fossé s’est creusé entre la pratique médicale et la recherche.
  • Il annonce également que les « choses vont beaucoup mieux », au sein de son institut. »

 

 

 

 

Un guitariste chantait des ballades, les sourires fusaient…à quand les tests ? à quand le respect de la Vie ? à quand l’écoute du médecin, heureux de soigner et de traiter son patient et non d’en faire, comme le souligne le professeur Raoult un objet de recherche ?

 

 « A chaque fois que vous voyez un malade, c’est un malade, ce n’est pas un objet de recherche. Vous ne pouvez pas transformer les malades en objet de recherche », estime le professeur. »

 

 

Marie-France O’Leary—

 

www.nomade-de-la-terre.com

06 11 99 55 42

oleary.mariefrance@orange.fr

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Marie-France O'Leary
  • Journaliste à Radio Canada et collaboratrice pour diverses revues d'art, elle est l'auteur de poèmes, romans, pièces de théâtre publiés au Québec et en France (Cercle poche).Sculpteur de la parole, c’est une plume engagée, passionnée d’art et de création.
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