La Parole porteuse de lumière
Explorer les méandres de notre histoire et savoir ouvrir son coeur à l'invisible en honorant chaque détail de notre quotidien, s'émerveiller de notre aventure humaine en lien avec l'invisible et rendre grâce à celles et ceux dont la Parole nourrit aujourd'hui notre terre affamée de paix. Prendre la route de nos prédécesseurs et se référer à cette sagesse deMaître Exckart qu'il me fait bonheur de citer:"Le coeur vide a puissance sur toutes choses! Qu'est-ce qu'un coeur vide? Un coeur qui n'étant pas chargé ni troublé par quoi que ce soit, ni attaché à rien, ne voit nulle part dans le monde son avantage, mais est plongé entièrement dans la plus chère volonté de Dieu, ayant renoncé à la sienne propre!"
Il n'est pas simple de pratiquer cela car nous pensons savoir quand nous ne savons pas. Gémissements d'une planète qui gémit dans nos corps trempés aux déluges d'un chaos où l'humain ne sait s'il a encore sa place quand se coupe tout dialogue entre frères d'une même contrée, devenant esclaves d'une toute puissance guerrière anéantissant le possible d'avoir un coeur vide. La Vie n'a-t-elle pas à être sacrée dans chacune de nos paroles, intentions et actions.
Si perdus nous sommes et dans cette forêt désertée par notre coeur, nous nous enfonçons dans des sables mouvants où tout geste du coeur a son sens. Et alors l'homme peut croire en lui-même et en son autre moi qui passant sur notre planète peut délaisser les armes de son impuissance et être à l'écoute d'un verbe aimant en déposant ses armes pour donner Vie à la Lumière que le Créateur sème en nous.
L'âme s'enrichit de ses expériences terrestres mais comment ne pas porter la souffrance d'un peuple en mal de son Créateur?Quand le Créateur parlera-t-il à l'essence même de sa création, soit à nous terriens là où le Verbe demande à naître à la Vérité de notre essence divine afin de laisser les semences de sa création crôitre et non s'anéantir dans des villes et cités où les graines germées ne peuvent croître dans le mensonge quotidien de la PEUR, maîtresse des marchants d'armes, de leurs complices et de leurs dirigeants?
Femme je donne la Vie pour que nos enfants, fille et garçon, porteurs et semeurs de notre Lumière déposent les armes et laissent la Lumière de la création embrasser nos sens affamés de paix et de vérité.
Le Malentendu conduit-il à la malédiction
Bouleversée ces jours récents par la non compréhension de citoyens adultes face aux personnages "délirants" ou "hors norme" de nos sociétés, je suis allée chercher dans mes mémoires littéraires un texte qui pouvait résumer ce qui se vit souvent entre la Bonne Conscience et la Conscience. La réponse m'a été donnée cette nuit par le thème vécu en deux mille neuf dans un stage théâtre où nous explorions, Jean-Pierre, moi-même et quelques comédiens ce sujet brûlant d'actualité:
"Le Malentendu conduit-il à la Malédiction", stage animé par Jean-Pierre Scant, décédé dont je donne le lien ci-dessous, et moi-même:
la1ere.francetvinfo.fr › saintpierremiquelon › jeanJean-Pierre Scantamburlo, un metteur en scène qui a marqué l ... Une amitié de cinquante ans, une fraternité sans ambiguité, nous nous sommes aimés et avons accompli une oeuvre théâtrale exceptionnelle. J'écrivais les textes de présentation de nos stages et je ne peux que citer cet écrit datant mais toujours d'actualité dans un monde qui se cherche sans savoir aujourd'hui se donner la paix.
Le "mal-entendu", source et origine de bien des crises et des conflits, c'est le propos du thème théâtral exploratoire à partir duquel nous travaillerons afin d'amorcer par le jeu, un processus libératoire des blocages affectifs qui nous meurtrissent, nous censurent et nous emprisonnent. Il s'agit d'identifier dans nos propres scénarios de vie ,les situations familiales passées ou présentes qui ont engendré des échecs dont nous portons en nous la culpabilité et parfois aussi le deuil. Mal de l'altérité, le malentendu dont bien entendu, nul ne peut ignorer le caractère absurde et dérisoire et encore moins les souffrances, est souvent le fruit de notre propre imagination, de notre non-écoute, de la rigidité de nos principes et de nos préjugés. Mal compris, mal saisi, mal interprété, mal exprimé, mal dit:"mal-édictions?" C'est toujours de la faurte de l'autre, de la fatalité ou du destin. Nommer notre part de responsabilité, dans la reconnaissance de nos errances pour y voir un peu plus clair, soulager notre conscience de trop de confusion et prendre distance avec les émotions qui nous étouffent. Dans notre histoire, nous sommes entourés par des mythes où la malédiction conduit au malentendu puisque ce sort, jeté sur un individu détourne toute parole d'un sens autre que celui émis par l'esprit vengeur. Nos familles portent-elles trace de ces mythes hérités de nos ancêtres? Scénarios répétitifs de siècles en siècles où nous avons mal à entendre notre histoire et à lâcher prise au malentendu universel qui semble condamner notre humanité à une fatalité inexorable sans possibilité de transmutation.
"La connaissance libère et l'amour guérit."
Mon corps, mon pays
Difficile encore aujourdhui de percevoir son corps comme un vaisseau spatial d'hier à ici et maintenant. Ce vaisseau, notre corps, nous est confié par et grâce à l'ovulation parentale dont nous sommes issus. Or notre corps n'est autre que notre pays, si nous apprenons à lui donner vie et à nous responsabiliser dans nos choix en nous abandonnant à notre nature aimante. Car l'essence et le sens de notre incarnation n'ont d'autre source que celles qui depuis des siècles nous sont connues et transmises par certains messagers ou guides, invisibles ou terrestrement présents. Eveillés et souvent âgés, ils nous transmettent des connaissances qui nous introduisent à cette dimension de l'énergie cosmique dont nous sommes tous issus. " Je ne suis pas croyant" de me dire un ami lors du décès de sa mère. Je lui rétorque: "aucune importance", l'essentiel ou l'essence du ciel est de ressentir notre sensibilité intuitive et c'est le début du premier pas avec notre corps énergétique. Vouloir connaître son histoire exige une humilité et une ouverture de coeur et d'esprit. L'ignorance selon Bouddha est la racine de tout mal. Or notre corps nous échappe, nous ne le connaissons pas, nous ne savons pas l'écouter et de là nait une dissociation entre nos différents corps non identifiés. Surviennent des troubles énergétiques, psychiques,ou physiques, qui, s'ils persécutent mon organisme ,sont présents pour me révéler ou réveiller ma mémoire, porteuse cellulairement depuis des siècles, de mes ombres et de ma lumière. Ces mémoires, selon l'énergétique chinoise, sont reliées à notre planète,(Voir le Yi King), soit notre terre que nous maltraitons par nos impuissances à équilibrer notre destin dans son lien à notre humanité. Apprendre à s'écouter mais aussi à écouter autrui, est l'alphabet d'un apprentissage non enseigné et qui génère à notre époque sur notre planète des corps en action--réaction et une violence de plus en plus personnalisée dans le déni de soi et de l'autre, dans l'impuissance de stopper des conflits certes planétaires mais dont l'origine a sa source dans notre vécu familial,ce qu'Alice Miller qualifie de pédagogie noire:"Lorsqu'un terroriste attaque, au nom de ses idéaux des êtres sans défense, se livrant ainsi à la fois aux chefs qui le manipulent et à la police du système qu'il combat, il raconte inconsciemment, par sa compulsion de répétition, ce qui lui a été fait jadis au nom des nobles idéaux de l'éducation.Et cette histoire qu'il raconte peut être comprise par l'opinion publique comme un signal d'alarme ou comprise de travers, mais en tant que signal d'alarme, elle est la manifestation de la vie qui peut encore être sauvée." Toutefois reconnaître ses émotions est un lent déchiffrage dans des lignées où le silence a été de mise, la répétition des scénarios constante et cela exige de soi un désir de porter la vie, de la donner, de laisser son coeur ouvert et disponible à lâcher prise à ce qui hier m'a manipulé pour adopter une attitude aimante et généreuse envers moi et entrer en empathie avec autrui. Adolescente j'écrivais:"tant qu'il y aura sur terre une seule prison, un seul hôpital psychiatrique,nous ne pouvons pas nous reconnaître ni "HOMME",ni "FEMME".L'apprentissage du "connais toi toi-même", devient pour chacune et chacun d'entre nous une aventure consciente car porteurs de scénarios répétitifs et de projections, nous n'avons pas d'autre choix que d'alchimiser notre matière en source inspirée et inspirante.Avoir la foi en l'univers exige un don de son corps aux inconnus que nous propose la rencontre de notre destin et de notre vécu.Unifier notre bonheur d'être vivants c'est laisser nos cinq sens écouter notre quotidien. Pour terminer je cite Maître Seung Sahn(ZEN):"un esprit qui ne sait pas" est vivant et plein de possibilités, alors que celui qui proclame savoir est un esprit fermé et stagnant."21 août 2023, Saint-Saulge, Marie-France O'Leary
SITE: www.nomade-de-la-terre.com
HOMMAGE A LA GRECE
HOMMAGE A LA GRECE Le Beauvais, Saint-Saulge--Contrée des Arts, 22—23 Juillet 2023--
Ces deux journées des 22 et 23 juillet demeureront dans les annales de la Nièvre telles des initiatives de relier la Nièvre, ses arts et ses centres d’intérêt multiples à un pays dont la géographie et l’histoire touchent nos consciences et nos inconscients épousant au quotidien les mythes fondateurs de notre humanité en mutation climatique, économique et psychique.
Le samedi vingt deux, Arts et Paroles invitait en partenariat avec l’Office de Tourisme de Saint-Saulge des artistes ayant élu domicile en Nièvre et dont chaque œuvre rend hommage à cette terre dont culturellement nous portons tous et toutes des traces dans notre mémoire, soit la Grèce. Ainsi sont exposés Fatou Fidèle, Claude Place, Annick Ranvier, Frédérique Rouquette, Elisabeth Sandillon, Greet Taeymans et Michel Tutellier. Une information à partager et à communiquer…à voir jusqu’au samedi douze août.
Et ce dimanche vingt trois juillet sont venus au Beauvais une centaine de personnes se reliant aux diverses propositions émises par les artistes ayant accepté de prendre part à cette journée hors norme. Me revenait en mémoire cette période de vie où en Avignon, au Palais des Papes, j’exposais Jean-Paul Riopelle, artiste canadien, Théo Gerber, bien connu pour l’hommage qu’il rendait à Nelson Mandéla grâce à cette fresque peinte et donnée à Soweto, et tant d’ autres artistes du Lubéron. Le Beauvais n’a peut-être pas le prestige du Palais des Papes mais ce centre culturel a ouvert en Nièvre des portes reliant les artistes nivernais à une multitude de cultures différentes, telles les autochtones du Québec, d’Equateur, des musiciens d’Inde et tout cela pouvant exister grâce à un bénévolat exceptionnel de la part des nivernais ou d’ailleurs et à des soutiens financiers de donateurs et d’amis. Nous ont rejoint cette année la Mairie de Saint-Saulge et le Crédit Agricole et nous avons obtenu une réponse financière fraternelle à notre demande participative. Depuis l’adolescence je propose des traversées de l’Art et mes rendez-vous à Vie des Arts( revue officielle des Arts au Canada) ou Culture Vivante(revue artistique du gouvernement québécois) en ont témoigné.
La journée débutait à onze heures par la projection du film « Adieu Vénus » de Martin Ziegler. Si le public a été partagé sur la vision de ce film inattendu quant à la forme et au contenu, je citerais le témoignage de Florence Taxi, conteuse, chanteuse, comédienne : « Je n’étais pas avertie du thème du film qui s’est révélé au fil des scènes. Qui est cette femme incarnée, désincarnée, désirée et violentée par les hommes ?Les images défilent, reviennent dans ce cercle du mythe, ce cercle de nos histoires où le passé habite nos présents, où la difficulté d’aimer nous assaille. Je me suis laissée emporter par cette poétique des instants, cette déambulation, textures, chiens, chats et pigeons, murs, mer et monuments, par ces questions suspendues sans réponse. »
Les photos de Thierry Grapotte et de Jean-Philippe Derail , « Athènes aujourd’hui » guidait notre randonnée dans la Bambouseraie et nous émouvaient par cette mutation où hier et aujourd’hui unifient notre regard émerveillé par une ville qui appelle en nous l’amour de nos héritages qui de siècles en siècles égrènent notre présent. Les sculptures de Henk Slomp et de Bien Vields nous fascinent par leur énergie vitale et la puissance créative qui s’en dégagent. Celles de Laurence de Sainte-Croix s’apparentent aux mosaïques des sarcophages grecs par leur texture colorée et diversifiée.
Exposition à voir jusque fin août.
A quinze heures Christiane Volaire et Philippe Bazin nous faisaient part de leur vécu en Grèce pendant trois ans, je résume : « La Grèce du XX1ème siècle jusqu’à la tempête sanitaire du début de l’année 2020, prend ainsi forme à partir de la parole de ses acteurs…Articulant l’esthétique au politique, leur parole, et leurs photos, nées d’un terrain grec multiforme, nous ont éclairé sur des formes solidaires d’une population faisant face à son destin pour que prenne corps une humanité fraternelle . » Suite à cette conférence appréciée par tout le public présent, une lecture de poésies d’auteurs grecs par Annick Ranvier accompagnée par la pianiste Marie-Pierre Carlier nous sensibilisait aux témoignages vécus de ces exilés d’eux-mêmes face aux souffrances des dictatures imposées par des régimes fascistes et des différentes formes de l’exclusion.
Suite à ces temps de réflexions , l’équipe d’Arts et paroles nous conviait à un buffet gustatif créatif, tant pour la salive que pour le plaisir des yeux…une gratitude des artistes et du public se manifesta dans ce temps de partage et de dialogues improvisés avant que Carole à la danse et Florian à l’accordéon nous entraîne dans l’interrogation continue du « que faisons-nous là ? », instants où nos sensibilités ont communié , larmes et cœurs en joie.
Timon et notre équipe nous appelaient, déjà l’heure du dîner, la rapidité de ce temps nous provoquait tout en défilant ses surprises dont je donne témoignage :
« Merci Marie-France pour ces moments formidables de rencontres, de culture, de convivialité. »
Cyril, le Crapaud Sonneur, Nièvre—
Quant au concert par le Jurestic Orkestar, musique balkanique, grecque, slave et tzigane, puissent mes mots évoquer la beauté musicale de cette famille aux voix enchanteresses, aux instruments aussi variés que le Bouzouki, la basse, la guitare, le Derbouka, le violoncelle, nous aurions aimé passer la nuit aux sons de leur orchestre, que cela ne s’arrête pas, se poursuive dans ces infinis qui emplissent nos finis et nous guident vers l’absence de nos frontières.
« Merci, chère Marie-France pour cette journée si riche ; Tu as fait du Beauvais un point de lumière, un lieu de beauté, de bonté, de guérison pour cette Terre et pour notre humanité en souffrance ; Courage et force t’accompagnent. Avec toute mon amitié, Christiane, Authiou. »
EXPOSITION OUVERTE AU PUBLIC LE VENDREDI DE 14 A 19H et sur rendez-vous 0611995542
Marie-France O’Leay,Saint-Saulge ,Le Beauvais, France.
Ce temps printanier Lormes ou rencontre avec EROS
Chez Henk Slomp et chez Estelle Le Jeune s'est déroulé le premier festival érotique de la Nièvre à Lormes, village étonnamment créateur avec des arrivants aux innovations multiples, l'un de ces lieux où s'attarder nourrit l'esprit en friche et rafraîchit l'esprit saturé. Vingt cinq artistes à découvrir dont Petra Koonstra, Jenny Makkinga ou le duo 3 +C. Sans oublier Estelle,photographe, dont la sensibilité graphique touche l'intime du corps dans ses reflets ombragés et que la lumière de nos yeux découvre et s'approprie. J'aime cet incroyable caverne d'Ali Baba où Henk a élu domicile, une ancienne banque avec des coins et recoins qui portent les reflets des contes des mille et une nuit.Ou les rêves de l'enfant voyageur passant d'un continent à l'autre et s'émerveillant devant chacune des sculptures de Henk, intégre au fil du temps sa propre géographie qui lui permet une rencontre libre de tout préjugé. Ketty Orzola orchestre sa voix aux poèmes de Pierre Daudin. Un déjeuner convivial et frugal nous réunit dans la salle à manger de Henk. Au cours de la même journée une expolaroid invite le public dans une déambulation en différents lieux de cette ville artistique où nous respirons de surprise en surprise. Marchons vers la galerie Didi de Mars, l’Œil à facettes, le Jardin fleuri, Caravane, non sans oublier le marché couvert et le Relais des futurs. Ce festival érotique donne un aspect nouveau de l'Eros,une dimension transcendante, on peut dire spirituelle de l'Etre et j'aimerais reprendre le texte d'Antoine Gavory dans Koikisspass pour présenter mes lectures à La Ruche. Je le cite:"Le premier roman de Marie-France O'Leary, Liaisons particulières nous avait initié à une littérature érotique exprimant à la fois la recherche du plaisir et la recherche de l'amour absolu à travers les satisfactions de la chair. La Cantate de Cybèle se dresse davantage commela recherche de soi, de son âme, à travers ses plaisirs. Là la sexualité libérée et universelle de Cybèle résonne comme une quête spirituelle du bien-être."La soirée se prologeait par la performance/ Shibari, de Misungui Bordelle.
Misungui attache un homme de la tête aux pieds, pendant de tout son corps du trapèze vers le sol. Trois musiciens accompagnent la performance, improvisant sur le souffle expiatoire de l’homme abandonné à la femme qui peu à peu dénouera ce qui a été noué, non sans lui avoir versé sur la peau une cire chaude rédemptrice de ses souffrances. Délié, ils se sourient, heureux. Nous applaudissons. Une complicité paisible s'est vécue, entre elle femme et lui homme, pendant la performance. Nous avons partagé une émotions autre, intense. Nous applaudissons."
"Le shibari est un art ancestral japonais qui consiste à attacher et suspendre des personnes généralement nues à l'aide d'une corde. Cette pratique est souvent considérée comme un fétichisme, particulièrement hors du Japon. Pourtant, pour le spécialiste du maniement de la corde Kinoko Hajime, le shibari est une forme d'art à part entière. Il considère le shibari comme une pratique artistique et spirituelle où l'homme communique avec son modèle, qu'il s'agisse d'une jeune femme nue ou d'un arbre centenaire."'Définition extraite du site:JAPON".
Marie-France O'Leary
ce printemps
L'éclosion des fleurs est une merveille, je suis allée voir les bateaux sur le canal du Nivernais et laisser corporellement le bonheur de la douceur se glisser sur ma peau.. Difficile de respirer quand le pays est dans la rue, et perdu dans une non écoute qui se poursuit.Je suis dans une action de grâce envers ce chemin de l'imprévu et des rencontres qui prolongent entre nous humains fraternité et écoute. Retour de Fuveau où le magnétisme parlait aux multiples patients venus au rendez-vous de leur destin. Bonheur de celles et de ceux qui se donnent à l'énergie transformatrice de leurs peurs ou de leurs révoltes car si nous rencontrons parfois l'absence de dialogue, nous faisons aussi face à un chemin de Vérité jaillissant en nous, source alchimique d'un antique archipel où nous avons échu il y a quelques millénaires. Et comment ne pas s'émouvoir de ce don où une parole invisible nous parle et sollicite une alliance de plus en plus Consciente entre nous terriens et entre nos guides si invisibles et si visibles dans leur don au Mal de notre planète. Que de gratitude résonne et que de mercis se prononcent au fil des jours et des nuits. Des mercis agissant dans l'urgence de plus en plus grande de notre besoin d'AMOUR. Gratitude, reconnaissance au chant d'ici et des ailleurs. Je le laisse vibrer dans mes cinq sens et les oiseaux multiplient leur présence quand je vais d'un lieu dans un autre. Aix-en-Provence et la transparence d'un atelier sur le thème des talents avec l'un de nos élèves heureux de partager sa présence avec la mienne. En deux jours je recevais une quarantaine de personnes et modulais un alleluia de remerciements en me remémorant cette jeune femme reconnaissante chantant un Ave Maria à Notre Dame De La Garde à Marseille devant une foule bouleversée, tandis qu'une autre dansait sur les sentiers de la Sainte Baume et témoignait de l'intensité d'être vivante ici et maintenant. Joie du partage qui se concrétisait dans notre réunion d'Arts et Paroles préparant deux rencontres, sous la tente berbère, à Saint-Saulge, l'une le 28 mai et l'autre le 23 juillet. Mais quand notre réalité se construit dans la peur, comment émerger de ce labyrinthe? Ne plus laisser la pensée obsessionnelle prendre le dessus mais la séduction au mal est telle qu'il nous enferme dans la geôle de sa perversité. Nous glisser sous les ailes divines et répéter avec le psalmiste:"puisqu'il s'attache à moi, je l'affranchis, je l'exalte puisqu'il connait mon nom." Parfois nous pouvons, parfois nous ne pouvons pas tant le mal sait nous charmer et nous plonger dans des abimes où nous ne savons pas faire face. Et c'est ainsi que nous nous laissons envahir par le mal à dire ou maladie. Remercier la Vie devient une offrande de notre nature divine qui pouvant s'épanouir lâche prise au mal et enfante autrement son destin de terrien. Et pour témoigner aujourd'hui de mon état intérieur, j'ouvre les dialogues avec l'Ange et vous partage:"La voix qui criait dans le désert a été, ce qui a été, ce qui est, ce qui sera, c'est l'éphémère, ce qui se transforme, le Nouveau, est éternel. Celui qui s'éveille, celui qui voit au-delà, qui croît au-delà du futur, est Un avec Lui."
Laissons l'Eternel se réjouir de nous et nous de Lui.
Marie-France O'Leary
L'approche de notre printemps
Ou aimer se donner à la Voie de l'éveil, tous ces printemps qui frappent à ma porte, l'éclair de lumière dans le ciel d'Altéa:"assezjoué maintenant, rentre au Québec". C'est en écoutant les sons, semences de nos guides invisibles mais oh combien présents que nous inscrivons en Conscience notre relation au Créateur. Cela en 1971. Je quittais l'Espagne et revenais dans mon pays, soit le Québec. Je me laissais guider sur le chemin d'un vivre autrement. Au printemps 1975. Et les mots de ce chemin s'inscrivaient:"Plaies douloureuses. Hurlements de la femme en détresse. Le parc des Laurentides en tempête. Pourquoi ces cimeières à perte de vue. Cet homme, les yeux en pluie. Cette femme, les mains en sang. Les bourgeons n'ont pas encore fleuri. J'ai faim de ta salive à reverdir la plante, de mon sperme à renaître le merisier. Mes lèvres sur tes lèvres. Nos lèvres unies à l'écorce, unies à la feuille, unies aux fruits. je suis , tu es , nous sommes. Le navire en détresse de ces choeurs d'hommes, de ces choeurs de femmes. Il est si calme le silence de notre paix. N'ayez crainte. Nous sommes la douceur de l'Amour des glaciers de notre printemps. Tu es cette traversée où les yeux clos je m'abandonne. Le vent souffle une calme berceuse. Le soir à l'heure de la prière, le chalutier accoste. Ton sourire en fête, je demeure à l'écoute de ton Amour."
André initié à la tradition chinoise, quarante huit années d'apprentissage à un Amour de l'homme de la terre et du ciel: sans ce lien à nos guides invisibles, notre relation se serait désintégrée. Or nous avons formé en France des énergéticiens, donné vie à des artistes, soigné le quidam d'ici et des villes où invitée, consciente d'être en lien continu avec André, nous enfantons la vie.
"Regardez mes livres de lecture. Ils sont chinois. Toute ma formation et ma tradition sont essentiellement chinoises. je parle toutes les langues".
Combien sommes-nous à être ses élèves, ses amis? Musiciens, peintres, écrivains. Bûcherons, pêcheurs, ouvriers. Avocats, chercheurs scientifiques, chirurgiens, médecins; hommes d'affaires, politiciens. Connaissance universelle de l'homme de Sciences. Humble et illimitée.
Des êtres sont liés à André, d'autres me sont liés mais je suis liée à André et nous sommes Un en Yahvé. Il est mon compagnon de la terre et de l'éternité. Devant Dieu, nous sommes mari et femme comme le sont l'homme et la femme qui s'aiment et travaillent dans une oeuvre commune. Qu'elle qu'en soit la nature. L'homme et la femme ont à réapprendre à vivre ensemble dans l'Amour et la Confiance." ( extraits du livre: de la terre et d'ailleurs, bonjour Marie-France.)
Hier soir avec mes deux filles et mon fils, chacun, chacune d'entre nous racontait notre rencontre et notre mémoire d'André. Un feu dans la cheminée, la sensation profonde d'une paix séculaire inondait nos âmes, nos coeurs et nos propos. Nous communions dans un espace où notre destin inscrit avec rigueur le sens de son quotidien. J'ai voulu retracer ce bonheur, cette histoire qui remonte à mil neuf cent soixante quatorze , où si je fus éprouvée, j'ai une gratitude généreuse pour les grâces reçues, et j'apprends à aimer l'acceptable et l'innacceptable . J' écris quotidiennement ce partage complexe d'un couple très atypîque et où notre Foi en Jésus et en la VIE nous protège et nous garde des tumultes émotifs de notre psychée.
Nous avons semé dans soixante six villes en France, Suisse, Israël, Québec et le Maghreb et aujourd'hui nous formons des énergéticiens-énergéticiennes de toutes les traditions et de tous les milieux avec la certitude d'unifier notre passage terrestre dans le Ici et Maintenant. Prochain rendez-vous individuel le samedi quatre mars à Paris et formation en atelier le dimanche 5 mars. Pour tous renseignements: 06 11 99 55 42....avec joie de transmettre,Marie-France
Meilleurs Voeux 2023
Quelques jours et quelques nuits ont déjà semé les premières racines de notre nouvelle année. Joie et chagrin se côtoient. Orgueil et humilité s'affrontent. Et qui suis-je? Où sommes-nous dans ce dédale d'une civilisation répétitive de son passé et si lente à donner un sens fraternel à ses terriens, comme si s'armer était devenu l'ancrage de chaque citoyen, la révolte gronde et comment stopper cette impuissance à se solidariser et à ne plus se mentir sur l'urgence à nous donner à la vie avec enthousiasme et à soigner le mal grandissant sur des routes où l'enfant trouve difficilement sa voie. Arts et Paroles s'est réuni en vue d'un hommage à la Grèce ces prochains jours de jullet, soit les 22 et 23, le programme est multiple et donne à réfléchir sur nos mythes fondateurs et comment nous les vivons aujourd'hui. Des amis ces semaines passées s'en sont allés vers l'invisible et je découvrais sur nos terres nivernaises un cimetière où il fait bon reposer son âme dans le paisible village de Menestreau. Lieu fascinant par son paysage majestueux, grandiose. Et ma joie de me relier à nos défunts en sentant leur âme vivre avec nous dans un au-delà si près et si présent. Une pensée vers Lou Bonin, assistant réalisateur de Marcel Camus venu chercher en m'écoutant un accompanement à sa demeure vers l'au-delà. Un lundi 26 mars à 15 heures. Il fêtait sa naissance en Paradis. Je suis née un vingt six mars à 15 heures. Etrange cette alchimie qui te conduit vers l'âme d'un vivant et que tu guides dans son passage de la terre vers une autre dimension. Ainsi ma naissance spirituelle en l'an mil neuf cent soixante quatorze où mon destin depuis se relie aux plans multiples de systèmes planétaires dont les fréquences quand nous nous centrons deviennent présentes et font de nous des citoyens de l'Univers. En Conscience. Je circule sur les routes de la Nièvre, en oublie les radars,me fais flasher, l'état a une façon particulière de me souhaiter une bonne année et je sourie à ma vitesse dépassée et le remercie de me rappeller à l'ordre de nos dirigeants et de leurs lois dont souvent la rigidité nous enferme. D'où vient la séduction de nos dirigeants pour les armes et l'agent? Quand y aura-t-il partage? L'une de nos élèves met en place cette alliance et l'espoir que nous donne ce possible. Je nous le souhaite à tous, à toutes:2023, notre parole prendra-t-elle du sens et quitterons-nous ce scénario où le rapport de force nous semble le seul outil disponible au changement!!! Y aura-t-il enfin partage de nos richesses ?. Sur l'une de nos routes, j'écoute France Inter et je suis bouleversée par l'interview de Betsy Jolas, musicienne- compositrice de quatre vingt seize ans, qui aujourd'hui compose tous les matins,elle est belle, talentueuse, enthousiaste, a connu Riopelle, sa femme Joan Mitchell, et je songe à l'exposition que j'organisais au Palais des Papes avec le Consulat Canadien de Riopelle, puis elle évoque nos musiciens contemporains et en moi le souvenir du Domaine musical où Boulez nous introduisait à la musique de Stockhausen, étions-nous vingt à cette époque dans la salle du théâtre de l'Odéon...l'ardeur et l'enthousiasme de la création était l'échange de nos quotidiens et nous savions déjà, avant mil neuf cent soixante huit que seule l'imagination créatrice saurait mettre fin aux guerres tant celles de nos lignées que celles de notre planète. Puis un arrêt dans un centre de rééducation pour personnes âgées et la banque, l'oppression de la vieillesse, dans l'un, des regards usés pour la plupart, dans l'autre, un regard rejetant tout possible de prèt pour une personne de mon âge...la règle structure l'impuissance d 'une écoute innovante car elle est nécessaire si je désire m' adapter et sonder l'inconnu. Pour clôturer cette missive de voeux, je vous conseille de lire "Un archipel des solidarités"issu d'un travail de terrain en Grèce de 2017 à 2020, écrit par deux personnes que nous accueillons l'été prochain, soit Christine Vollaire, philosophe et Philippe Bazin, photographe:"le livre présente la puissance des réseaux de solidarité face à des politiques globales destructrices. Il donne à penser ainsi un autre possible politique et une énergie du commun."Je nous quitte sur ces paroles pleines d'espoir, sachons privilégier notre lien fraternel et élargir notre champ des différences pour unifier nos solidarités. 2023, que nos regards soient émerveillés par notre pouvoir d'aimer et soi, et l'autre, l'autochtone, l'exilé et chaque vivant habitant notre planète... et si vous voulez échanger, n'hésitez pas à faire part de vos suggestions...belle, très belle année, Marie-France
Au hasard de mes lectures
Un salon du livre à l'abbaye de Corbigny, Nièvre et des échanges-rencontres entre auteurs, une découverte, Clotilde Escalle, "Toute Seule", un couple de l'absurde dans une campagne déserte, nous échangeons, son mari est québécois, nos impressions, nos retours sur cette terre que j'ai quitté, exilée vers la France, cette terre où en 1975, certains villages de la Gaspésie n'avaient pas d'aqueduc, je raconte, une génération entre nous mais la chaleur humaine des voyageurs du temps se retrouveront toujours sur notre planète quoiqu'il arrive, on se sait là, et plein de gratitude envers notre parcours. Toute Seule est un roman dans lequel je retrouve intérieurement l'atmosphère de Kafka ou de Dostoievski. Ecriture de l'âme et du mot à mot où amour et haine se cotoient. Mon autre voisin de ce salon, l'écrivain Antoine Gavory, heureuse de le retrouver car à la lecture de "Rendez-nous Sacha Guitry" j'ai découvert deux auteurs de grand talent, Antoine et Sacha. Nous étions 30 auteurs. Laurent Briand, notre organisateur a le sens de l'accueil, de la fraternité et de la convivialité, nécessité entre tant de différence regroupée. J'avais invitée Annick Ranvier, poétesse afin de présenter ses écrits et ceux de sa maison d'édition, les Editions Laurence Maugin dont les publications d'auteurs sont autant de personnalités à connaître qu'à lire. Le climat du mot me fascine depuis l'enfance et la racine de son étymologie.
En cette fin d'année, je vous partage les écrivains retrouvés ces mois derniers... prenez le temps d'écouter Patrick Fischmann, le grand voyageur et collecteur de récits légendaires des traditions premières. Plonger dans le petit prince des poussières c'est agrémenter notre imaginaire et l'enfanter au quotidien. Un autre livrebouleversant:"Rien qu'une Vie " de Jacques Alexandre ou lisez La lumière Rayonne sur les Ténèbres de Christine Regard,ce témoignage intime nous permet de comprendre les mécanismes des manipulations perverses de l'Amour.
Ou ce livre-témoignage qui m'a porté ces dreniers mois, "l'Autobiographie d'un Yogi" de Paramahansa Yogananda et ses réflexions sur le Yoga de Jésus. Quel programme:"Elever le Fils de l'homme à la conscience divine", alors je raconte car ces yogis nous invitent à aimer ceux et celles qui leur donnent VIE. Ne pas les juger. Ne pas condamner. Ou sanctionner. Aussi pour terminer cette courte missive, je citerais la réponse de Nicomède à cette possibilité de nous élever:"Comment cela peut-il se faire?"
Jésus lui répondit:"Tu es le docteur d'Israël, et tu ne sais pas ces choses! En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terresres, comment croirez-vous quand je vous parleai de choses célestes?"
Et suite à mon expériece, je reprends les propos de Yogananda que je fais miens:"Jésus s'adressant à Nicomède, fit observer que le simple fait d'occuper la charge honorifique de maître de la maison d'Israël ne garantissait pas la compréhension des mystères de la vie.On accorde souvent à des gens des titres religieux en se basant sur leur connaissance intellectuelle des Ecritures; mais l'entière compréhension des profondes vérités ésotériques ne peut être obtenue que par l'expérience intuitive."
Me situer, autodidacte, éveillée intuitive, je cite aussi Pascal:" Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » , et laissons résonner en cette fin d'année les mots unifiants nos destins dans notre lien à notre humanité....
Vous embrasse, Marie-France
Aimer semer ou Semer Aimer
"Qu"il est difficile d'Aimer" nous chante notre poète québécois Gilles Vignault... Les rencontres, fruits du hasard qui guident nos destins et nous mettent en relation jeune avec des personnes qui sauront faire vibrer la et les foules.Jeune ado dans les rues de Québec, en 1958, j'affichais sur les plaines d'Abraham une revue au titre personnalisé du "Québec Libre". Nous étions quelques uns autour de Jean Depocas, Madeleine sa femme, Jean Lebel, le poète Yves Préfontaine et quelques autres à défendre notre autonomie et veiller à préserver notre langue française. Nous donnions ce premier numéro du "Québec Libre" à celles et à ceux qui passaient et nous le demandaient. Survient devant moi, un monsieur se présentant comme se nommant Gilles Vignault. Il était rédacteur d'une revue de poésie:"L'Emouri" et commençait je crois à chanter. Je lui remettais ce premier numéro de notre revue aujourd'hui archivé dans une bibliothèque du Québec et que je n'ai pas gardé. Les années passent et les fils reliant les destins se continuent. Se recroisent. Je suis à Pointe Frégate, Gaspésie, habite une maison de village, journaliste au Pharillon, je viens de découvrir le soin et ce don de la vie où notre corps donne la vie par et avec nos mains. "Semer aimer" . Car l'Amour guérira le Terre. Ou guérit notre planète. Accepter la Beauté de l'Esprit et savoir que tout se transforme si tu le désires et poursuis ton objectif quotidien en relâchant tes préjugés et tes codes. Gilles Vignault vint dans ma demeure et je lui imposais mes mains le délivrant d'un bras emprisonné par la douleur."Ton Sauveur attend la guérison et le monde attend avec lui". Aimer semer. Ressentir que nous avons à nous délivrer de nos chaînes passées et ne plus être prisonniers de la peur du mal. Est-ce une illusion de vouloir guérir? Non si tu entres en toi et laisses la source de la et de ta Vérité te guider et non la peur de ne pas savoir transmuter ce qui t'étreint et t'oppresse. C'est un merveilleux possible de ne plus se laisser séduire par l'impossible de naître à la Vérité de ton être et de respirer les semences de ton don à l'AMOUR inconditionnel de qui tu es et de qui est l'autre. Les étapes de la transformation sont lentes et accessibles mais quel bonheur d'entrer en soi-même et de découvrir le Créateur dialoguant avec toi et toi avec lui. Aujourd'hui cette mémoire de mes premiers pas dans les semences de l'Amour de l'Etre se rappelle à ma mémoire et j'éprouve une infinie gratitude envers nous toutes et nous tous pionniers d'une Conscience autre à naître. Soyons accoucheurs de la Vie, du Vivant et reconnaissons nous les uns les autres comme souterrains d'un labyrinthe que l'Esprit relie depuis tant de siècles pour nous apprendre à Semer l'Amour ou semer Aimer. Quel que soit notre statut d'humain, stoppons la chaîne de la destruction et de la guerre en nous alliant à cette Conscience d'être filles et fils de la Création Unifiée car nous avons en nous un pouvoir immense, celui d'Aimer notre différence et de lui donner un OUI lucide et dépourvu de Peur. Aimer semer ou Semer aimer.