Ce temps printanier Lormes ou rencontre avec EROS
Chez Henk Slomp et chez Estelle Le Jeune s'est déroulé le premier festival érotique de la Nièvre à Lormes, village étonnamment créateur avec des arrivants aux innovations multiples, l'un de ces lieux où s'attarder nourrit l'esprit en friche et rafraîchit l'esprit saturé. Vingt cinq artistes à découvrir dont Petra Koonstra, Jenny Makkinga ou le duo 3 +C. Sans oublier Estelle,photographe, dont la sensibilité graphique touche l'intime du corps dans ses reflets ombragés et que la lumière de nos yeux découvre et s'approprie. J'aime cet incroyable caverne d'Ali Baba où Henk a élu domicile, une ancienne banque avec des coins et recoins qui portent les reflets des contes des mille et une nuit.Ou les rêves de l'enfant voyageur passant d'un continent à l'autre et s'émerveillant devant chacune des sculptures de Henk, intégre au fil du temps sa propre géographie qui lui permet une rencontre libre de tout préjugé. Ketty Orzola orchestre sa voix aux poèmes de Pierre Daudin. Un déjeuner convivial et frugal nous réunit dans la salle à manger de Henk. Au cours de la même journée une expolaroid invite le public dans une déambulation en différents lieux de cette ville artistique où nous respirons de surprise en surprise. Marchons vers la galerie Didi de Mars, l’Œil à facettes, le Jardin fleuri, Caravane, non sans oublier le marché couvert et le Relais des futurs. Ce festival érotique donne un aspect nouveau de l'Eros,une dimension transcendante, on peut dire spirituelle de l'Etre et j'aimerais reprendre le texte d'Antoine Gavory dans Koikisspass pour présenter mes lectures à La Ruche. Je le cite:"Le premier roman de Marie-France O'Leary, Liaisons particulières nous avait initié à une littérature érotique exprimant à la fois la recherche du plaisir et la recherche de l'amour absolu à travers les satisfactions de la chair. La Cantate de Cybèle se dresse davantage commela recherche de soi, de son âme, à travers ses plaisirs. Là la sexualité libérée et universelle de Cybèle résonne comme une quête spirituelle du bien-être."La soirée se prologeait par la performance/ Shibari, de Misungui Bordelle.
Misungui attache un homme de la tête aux pieds, pendant de tout son corps du trapèze vers le sol. Trois musiciens accompagnent la performance, improvisant sur le souffle expiatoire de l’homme abandonné à la femme qui peu à peu dénouera ce qui a été noué, non sans lui avoir versé sur la peau une cire chaude rédemptrice de ses souffrances. Délié, ils se sourient, heureux. Nous applaudissons. Une complicité paisible s'est vécue, entre elle femme et lui homme, pendant la performance. Nous avons partagé une émotions autre, intense. Nous applaudissons."
"Le shibari est un art ancestral japonais qui consiste à attacher et suspendre des personnes généralement nues à l'aide d'une corde. Cette pratique est souvent considérée comme un fétichisme, particulièrement hors du Japon. Pourtant, pour le spécialiste du maniement de la corde Kinoko Hajime, le shibari est une forme d'art à part entière. Il considère le shibari comme une pratique artistique et spirituelle où l'homme communique avec son modèle, qu'il s'agisse d'une jeune femme nue ou d'un arbre centenaire."'Définition extraite du site:JAPON".
Marie-France O'Leary
ce printemps
L'éclosion des fleurs est une merveille, je suis allée voir les bateaux sur le canal du Nivernais et laisser corporellement le bonheur de la douceur se glisser sur ma peau.. Difficile de respirer quand le pays est dans la rue, et perdu dans une non écoute qui se poursuit.Je suis dans une action de grâce envers ce chemin de l'imprévu et des rencontres qui prolongent entre nous humains fraternité et écoute. Retour de Fuveau où le magnétisme parlait aux multiples patients venus au rendez-vous de leur destin. Bonheur de celles et de ceux qui se donnent à l'énergie transformatrice de leurs peurs ou de leurs révoltes car si nous rencontrons parfois l'absence de dialogue, nous faisons aussi face à un chemin de Vérité jaillissant en nous, source alchimique d'un antique archipel où nous avons échu il y a quelques millénaires. Et comment ne pas s'émouvoir de ce don où une parole invisible nous parle et sollicite une alliance de plus en plus Consciente entre nous terriens et entre nos guides si invisibles et si visibles dans leur don au Mal de notre planète. Que de gratitude résonne et que de mercis se prononcent au fil des jours et des nuits. Des mercis agissant dans l'urgence de plus en plus grande de notre besoin d'AMOUR. Gratitude, reconnaissance au chant d'ici et des ailleurs. Je le laisse vibrer dans mes cinq sens et les oiseaux multiplient leur présence quand je vais d'un lieu dans un autre. Aix-en-Provence et la transparence d'un atelier sur le thème des talents avec l'un de nos élèves heureux de partager sa présence avec la mienne. En deux jours je recevais une quarantaine de personnes et modulais un alleluia de remerciements en me remémorant cette jeune femme reconnaissante chantant un Ave Maria à Notre Dame De La Garde à Marseille devant une foule bouleversée, tandis qu'une autre dansait sur les sentiers de la Sainte Baume et témoignait de l'intensité d'être vivante ici et maintenant. Joie du partage qui se concrétisait dans notre réunion d'Arts et Paroles préparant deux rencontres, sous la tente berbère, à Saint-Saulge, l'une le 28 mai et l'autre le 23 juillet. Mais quand notre réalité se construit dans la peur, comment émerger de ce labyrinthe? Ne plus laisser la pensée obsessionnelle prendre le dessus mais la séduction au mal est telle qu'il nous enferme dans la geôle de sa perversité. Nous glisser sous les ailes divines et répéter avec le psalmiste:"puisqu'il s'attache à moi, je l'affranchis, je l'exalte puisqu'il connait mon nom." Parfois nous pouvons, parfois nous ne pouvons pas tant le mal sait nous charmer et nous plonger dans des abimes où nous ne savons pas faire face. Et c'est ainsi que nous nous laissons envahir par le mal à dire ou maladie. Remercier la Vie devient une offrande de notre nature divine qui pouvant s'épanouir lâche prise au mal et enfante autrement son destin de terrien. Et pour témoigner aujourd'hui de mon état intérieur, j'ouvre les dialogues avec l'Ange et vous partage:"La voix qui criait dans le désert a été, ce qui a été, ce qui est, ce qui sera, c'est l'éphémère, ce qui se transforme, le Nouveau, est éternel. Celui qui s'éveille, celui qui voit au-delà, qui croît au-delà du futur, est Un avec Lui."
Laissons l'Eternel se réjouir de nous et nous de Lui.
Marie-France O'Leary
L'approche de notre printemps
Ou aimer se donner à la Voie de l'éveil, tous ces printemps qui frappent à ma porte, l'éclair de lumière dans le ciel d'Altéa:"assezjoué maintenant, rentre au Québec". C'est en écoutant les sons, semences de nos guides invisibles mais oh combien présents que nous inscrivons en Conscience notre relation au Créateur. Cela en 1971. Je quittais l'Espagne et revenais dans mon pays, soit le Québec. Je me laissais guider sur le chemin d'un vivre autrement. Au printemps 1975. Et les mots de ce chemin s'inscrivaient:"Plaies douloureuses. Hurlements de la femme en détresse. Le parc des Laurentides en tempête. Pourquoi ces cimeières à perte de vue. Cet homme, les yeux en pluie. Cette femme, les mains en sang. Les bourgeons n'ont pas encore fleuri. J'ai faim de ta salive à reverdir la plante, de mon sperme à renaître le merisier. Mes lèvres sur tes lèvres. Nos lèvres unies à l'écorce, unies à la feuille, unies aux fruits. je suis , tu es , nous sommes. Le navire en détresse de ces choeurs d'hommes, de ces choeurs de femmes. Il est si calme le silence de notre paix. N'ayez crainte. Nous sommes la douceur de l'Amour des glaciers de notre printemps. Tu es cette traversée où les yeux clos je m'abandonne. Le vent souffle une calme berceuse. Le soir à l'heure de la prière, le chalutier accoste. Ton sourire en fête, je demeure à l'écoute de ton Amour."
André initié à la tradition chinoise, quarante huit années d'apprentissage à un Amour de l'homme de la terre et du ciel: sans ce lien à nos guides invisibles, notre relation se serait désintégrée. Or nous avons formé en France des énergéticiens, donné vie à des artistes, soigné le quidam d'ici et des villes où invitée, consciente d'être en lien continu avec André, nous enfantons la vie.
"Regardez mes livres de lecture. Ils sont chinois. Toute ma formation et ma tradition sont essentiellement chinoises. je parle toutes les langues".
Combien sommes-nous à être ses élèves, ses amis? Musiciens, peintres, écrivains. Bûcherons, pêcheurs, ouvriers. Avocats, chercheurs scientifiques, chirurgiens, médecins; hommes d'affaires, politiciens. Connaissance universelle de l'homme de Sciences. Humble et illimitée.
Des êtres sont liés à André, d'autres me sont liés mais je suis liée à André et nous sommes Un en Yahvé. Il est mon compagnon de la terre et de l'éternité. Devant Dieu, nous sommes mari et femme comme le sont l'homme et la femme qui s'aiment et travaillent dans une oeuvre commune. Qu'elle qu'en soit la nature. L'homme et la femme ont à réapprendre à vivre ensemble dans l'Amour et la Confiance." ( extraits du livre: de la terre et d'ailleurs, bonjour Marie-France.)
Hier soir avec mes deux filles et mon fils, chacun, chacune d'entre nous racontait notre rencontre et notre mémoire d'André. Un feu dans la cheminée, la sensation profonde d'une paix séculaire inondait nos âmes, nos coeurs et nos propos. Nous communions dans un espace où notre destin inscrit avec rigueur le sens de son quotidien. J'ai voulu retracer ce bonheur, cette histoire qui remonte à mil neuf cent soixante quatorze , où si je fus éprouvée, j'ai une gratitude généreuse pour les grâces reçues, et j'apprends à aimer l'acceptable et l'innacceptable . J' écris quotidiennement ce partage complexe d'un couple très atypîque et où notre Foi en Jésus et en la VIE nous protège et nous garde des tumultes émotifs de notre psychée.
Nous avons semé dans soixante six villes en France, Suisse, Israël, Québec et le Maghreb et aujourd'hui nous formons des énergéticiens-énergéticiennes de toutes les traditions et de tous les milieux avec la certitude d'unifier notre passage terrestre dans le Ici et Maintenant. Prochain rendez-vous individuel le samedi quatre mars à Paris et formation en atelier le dimanche 5 mars. Pour tous renseignements: 06 11 99 55 42....avec joie de transmettre,Marie-France
Meilleurs Voeux 2023
Quelques jours et quelques nuits ont déjà semé les premières racines de notre nouvelle année. Joie et chagrin se côtoient. Orgueil et humilité s'affrontent. Et qui suis-je? Où sommes-nous dans ce dédale d'une civilisation répétitive de son passé et si lente à donner un sens fraternel à ses terriens, comme si s'armer était devenu l'ancrage de chaque citoyen, la révolte gronde et comment stopper cette impuissance à se solidariser et à ne plus se mentir sur l'urgence à nous donner à la vie avec enthousiasme et à soigner le mal grandissant sur des routes où l'enfant trouve difficilement sa voie. Arts et Paroles s'est réuni en vue d'un hommage à la Grèce ces prochains jours de jullet, soit les 22 et 23, le programme est multiple et donne à réfléchir sur nos mythes fondateurs et comment nous les vivons aujourd'hui. Des amis ces semaines passées s'en sont allés vers l'invisible et je découvrais sur nos terres nivernaises un cimetière où il fait bon reposer son âme dans le paisible village de Menestreau. Lieu fascinant par son paysage majestueux, grandiose. Et ma joie de me relier à nos défunts en sentant leur âme vivre avec nous dans un au-delà si près et si présent. Une pensée vers Lou Bonin, assistant réalisateur de Marcel Camus venu chercher en m'écoutant un accompanement à sa demeure vers l'au-delà. Un lundi 26 mars à 15 heures. Il fêtait sa naissance en Paradis. Je suis née un vingt six mars à 15 heures. Etrange cette alchimie qui te conduit vers l'âme d'un vivant et que tu guides dans son passage de la terre vers une autre dimension. Ainsi ma naissance spirituelle en l'an mil neuf cent soixante quatorze où mon destin depuis se relie aux plans multiples de systèmes planétaires dont les fréquences quand nous nous centrons deviennent présentes et font de nous des citoyens de l'Univers. En Conscience. Je circule sur les routes de la Nièvre, en oublie les radars,me fais flasher, l'état a une façon particulière de me souhaiter une bonne année et je sourie à ma vitesse dépassée et le remercie de me rappeller à l'ordre de nos dirigeants et de leurs lois dont souvent la rigidité nous enferme. D'où vient la séduction de nos dirigeants pour les armes et l'agent? Quand y aura-t-il partage? L'une de nos élèves met en place cette alliance et l'espoir que nous donne ce possible. Je nous le souhaite à tous, à toutes:2023, notre parole prendra-t-elle du sens et quitterons-nous ce scénario où le rapport de force nous semble le seul outil disponible au changement!!! Y aura-t-il enfin partage de nos richesses ?. Sur l'une de nos routes, j'écoute France Inter et je suis bouleversée par l'interview de Betsy Jolas, musicienne- compositrice de quatre vingt seize ans, qui aujourd'hui compose tous les matins,elle est belle, talentueuse, enthousiaste, a connu Riopelle, sa femme Joan Mitchell, et je songe à l'exposition que j'organisais au Palais des Papes avec le Consulat Canadien de Riopelle, puis elle évoque nos musiciens contemporains et en moi le souvenir du Domaine musical où Boulez nous introduisait à la musique de Stockhausen, étions-nous vingt à cette époque dans la salle du théâtre de l'Odéon...l'ardeur et l'enthousiasme de la création était l'échange de nos quotidiens et nous savions déjà, avant mil neuf cent soixante huit que seule l'imagination créatrice saurait mettre fin aux guerres tant celles de nos lignées que celles de notre planète. Puis un arrêt dans un centre de rééducation pour personnes âgées et la banque, l'oppression de la vieillesse, dans l'un, des regards usés pour la plupart, dans l'autre, un regard rejetant tout possible de prèt pour une personne de mon âge...la règle structure l'impuissance d 'une écoute innovante car elle est nécessaire si je désire m' adapter et sonder l'inconnu. Pour clôturer cette missive de voeux, je vous conseille de lire "Un archipel des solidarités"issu d'un travail de terrain en Grèce de 2017 à 2020, écrit par deux personnes que nous accueillons l'été prochain, soit Christine Vollaire, philosophe et Philippe Bazin, photographe:"le livre présente la puissance des réseaux de solidarité face à des politiques globales destructrices. Il donne à penser ainsi un autre possible politique et une énergie du commun."Je nous quitte sur ces paroles pleines d'espoir, sachons privilégier notre lien fraternel et élargir notre champ des différences pour unifier nos solidarités. 2023, que nos regards soient émerveillés par notre pouvoir d'aimer et soi, et l'autre, l'autochtone, l'exilé et chaque vivant habitant notre planète... et si vous voulez échanger, n'hésitez pas à faire part de vos suggestions...belle, très belle année, Marie-France
Au hasard de mes lectures
Un salon du livre à l'abbaye de Corbigny, Nièvre et des échanges-rencontres entre auteurs, une découverte, Clotilde Escalle, "Toute Seule", un couple de l'absurde dans une campagne déserte, nous échangeons, son mari est québécois, nos impressions, nos retours sur cette terre que j'ai quitté, exilée vers la France, cette terre où en 1975, certains villages de la Gaspésie n'avaient pas d'aqueduc, je raconte, une génération entre nous mais la chaleur humaine des voyageurs du temps se retrouveront toujours sur notre planète quoiqu'il arrive, on se sait là, et plein de gratitude envers notre parcours. Toute Seule est un roman dans lequel je retrouve intérieurement l'atmosphère de Kafka ou de Dostoievski. Ecriture de l'âme et du mot à mot où amour et haine se cotoient. Mon autre voisin de ce salon, l'écrivain Antoine Gavory, heureuse de le retrouver car à la lecture de "Rendez-nous Sacha Guitry" j'ai découvert deux auteurs de grand talent, Antoine et Sacha. Nous étions 30 auteurs. Laurent Briand, notre organisateur a le sens de l'accueil, de la fraternité et de la convivialité, nécessité entre tant de différence regroupée. J'avais invitée Annick Ranvier, poétesse afin de présenter ses écrits et ceux de sa maison d'édition, les Editions Laurence Maugin dont les publications d'auteurs sont autant de personnalités à connaître qu'à lire. Le climat du mot me fascine depuis l'enfance et la racine de son étymologie.
En cette fin d'année, je vous partage les écrivains retrouvés ces mois derniers... prenez le temps d'écouter Patrick Fischmann, le grand voyageur et collecteur de récits légendaires des traditions premières. Plonger dans le petit prince des poussières c'est agrémenter notre imaginaire et l'enfanter au quotidien. Un autre livrebouleversant:"Rien qu'une Vie " de Jacques Alexandre ou lisez La lumière Rayonne sur les Ténèbres de Christine Regard,ce témoignage intime nous permet de comprendre les mécanismes des manipulations perverses de l'Amour.
Ou ce livre-témoignage qui m'a porté ces dreniers mois, "l'Autobiographie d'un Yogi" de Paramahansa Yogananda et ses réflexions sur le Yoga de Jésus. Quel programme:"Elever le Fils de l'homme à la conscience divine", alors je raconte car ces yogis nous invitent à aimer ceux et celles qui leur donnent VIE. Ne pas les juger. Ne pas condamner. Ou sanctionner. Aussi pour terminer cette courte missive, je citerais la réponse de Nicomède à cette possibilité de nous élever:"Comment cela peut-il se faire?"
Jésus lui répondit:"Tu es le docteur d'Israël, et tu ne sais pas ces choses! En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terresres, comment croirez-vous quand je vous parleai de choses célestes?"
Et suite à mon expériece, je reprends les propos de Yogananda que je fais miens:"Jésus s'adressant à Nicomède, fit observer que le simple fait d'occuper la charge honorifique de maître de la maison d'Israël ne garantissait pas la compréhension des mystères de la vie.On accorde souvent à des gens des titres religieux en se basant sur leur connaissance intellectuelle des Ecritures; mais l'entière compréhension des profondes vérités ésotériques ne peut être obtenue que par l'expérience intuitive."
Me situer, autodidacte, éveillée intuitive, je cite aussi Pascal:" Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » , et laissons résonner en cette fin d'année les mots unifiants nos destins dans notre lien à notre humanité....
Vous embrasse, Marie-France
Aimer semer ou Semer Aimer
"Qu"il est difficile d'Aimer" nous chante notre poète québécois Gilles Vignault... Les rencontres, fruits du hasard qui guident nos destins et nous mettent en relation jeune avec des personnes qui sauront faire vibrer la et les foules.Jeune ado dans les rues de Québec, en 1958, j'affichais sur les plaines d'Abraham une revue au titre personnalisé du "Québec Libre". Nous étions quelques uns autour de Jean Depocas, Madeleine sa femme, Jean Lebel, le poète Yves Préfontaine et quelques autres à défendre notre autonomie et veiller à préserver notre langue française. Nous donnions ce premier numéro du "Québec Libre" à celles et à ceux qui passaient et nous le demandaient. Survient devant moi, un monsieur se présentant comme se nommant Gilles Vignault. Il était rédacteur d'une revue de poésie:"L'Emouri" et commençait je crois à chanter. Je lui remettais ce premier numéro de notre revue aujourd'hui archivé dans une bibliothèque du Québec et que je n'ai pas gardé. Les années passent et les fils reliant les destins se continuent. Se recroisent. Je suis à Pointe Frégate, Gaspésie, habite une maison de village, journaliste au Pharillon, je viens de découvrir le soin et ce don de la vie où notre corps donne la vie par et avec nos mains. "Semer aimer" . Car l'Amour guérira le Terre. Ou guérit notre planète. Accepter la Beauté de l'Esprit et savoir que tout se transforme si tu le désires et poursuis ton objectif quotidien en relâchant tes préjugés et tes codes. Gilles Vignault vint dans ma demeure et je lui imposais mes mains le délivrant d'un bras emprisonné par la douleur."Ton Sauveur attend la guérison et le monde attend avec lui". Aimer semer. Ressentir que nous avons à nous délivrer de nos chaînes passées et ne plus être prisonniers de la peur du mal. Est-ce une illusion de vouloir guérir? Non si tu entres en toi et laisses la source de la et de ta Vérité te guider et non la peur de ne pas savoir transmuter ce qui t'étreint et t'oppresse. C'est un merveilleux possible de ne plus se laisser séduire par l'impossible de naître à la Vérité de ton être et de respirer les semences de ton don à l'AMOUR inconditionnel de qui tu es et de qui est l'autre. Les étapes de la transformation sont lentes et accessibles mais quel bonheur d'entrer en soi-même et de découvrir le Créateur dialoguant avec toi et toi avec lui. Aujourd'hui cette mémoire de mes premiers pas dans les semences de l'Amour de l'Etre se rappelle à ma mémoire et j'éprouve une infinie gratitude envers nous toutes et nous tous pionniers d'une Conscience autre à naître. Soyons accoucheurs de la Vie, du Vivant et reconnaissons nous les uns les autres comme souterrains d'un labyrinthe que l'Esprit relie depuis tant de siècles pour nous apprendre à Semer l'Amour ou semer Aimer. Quel que soit notre statut d'humain, stoppons la chaîne de la destruction et de la guerre en nous alliant à cette Conscience d'être filles et fils de la Création Unifiée car nous avons en nous un pouvoir immense, celui d'Aimer notre différence et de lui donner un OUI lucide et dépourvu de Peur. Aimer semer ou Semer aimer.
des vacances l'été?
Partir ou rester chez soi? Je sais que ce mot "vacances" vient du latin et nous lui prétons le sens voulu pour nous rendre disponible à nous-mêmes mais qu'est-ce que signifie "être disponibles" à soi-même?En suis-je capable tout au cours de l'année? Ou ai-je besoin d'un temps réglementé pour exister? Aventurière de vie et de Conscience je rencontre sur mon chemin des hommes et des femmes absents de leur propre regard et tatoués aux complexités d'un monde cahotique où les dernières nouvelles sont le signe d'une piste à suivre. A en oublier nos origines, celle d'une humanité où depuis des siècles le langage de l'initié donne vie à l'humain dont les sens sont hélas trop souvent fermés à ses propres inconnus. Il y a donc sur le marché des différents salons de bien-être des recettes à suivre si l'on veut appartenir aux nouveaux mondes du marché en perdant de vue que ces nouveaux monde sont tels des miroirs aux alouettes un refuge souvent illusoire sans racine autre que l'extase que produit une drogue et ne laissent pas le temps au temps de nos destins de nous fraterniser ou de développer une solidarité humaine dont nous avons besoin. Comme si mon intuition est conditionnée au jugement d'autrui et que je sois incapable de discerner le vrai du faux. Alors je bois la potion magique de l'illusion et je perds pieds avec mes propres sens.Défigurés par les pressions des médias ou de ma propre peur à, savoir discerner ce que je sens, ce que je vis ::je suis dans le déni de moi et deviens le déni d'autrui:"il faut parfois toute une existence pour parcourir le chemin qui mêne de la peur et l'angoisse au consentement à soi-même. A l'adhésion à la vie."(Charles Juliet). En 1968, au festival d'Avignon, je faisais la manche dans les cafés quand , nous dirions aujourd'hui, un s.d.f, c'était en ces ans un itinérant qui passant près demoi m'invita à boire un thé, il me racontait qu'il dormait dans les champs, sa vie était la route et l'humain, et lui donnait qui le voulait de quoi manger ou se vêtir, puis il me remit un foulard aux couleurs turquoise en me disant:"c'est pour vous et gardez le , car la route de l'humain c'est une belle histoire précieuse et à ne pas blesser." Je n'ai jamais revu cet homme au parfum du temps de l'instant et qui savait que le présent se goûte en gardant quotidiennement ses cinq sens éveillés.
Une expo à voir absolument:Prémery..34 GRande Rue, Annick Ranvier
Annick Ranvier expose dans ce charmant village de Prémery,Nièvre, une série d'encres et d'aquarelles où se dessine les climats variés de notre univers.Tant Nivernais que planétaire.
Née dans l'Allier en 1955, elle étudie à l'école supérieure des Arts appliqués Duperré de Paris. En visualisant son oeuvre, nous entrons dans un univers coloré aux dimensions d'un infini perçu avec une finesse et une subtilité qui touche notre imaginaire et nous invite à méditer devant chacune de ses aquarelles ou encres de couleur sur papier. Des teintes subtiles alliant le vert au jaune, ou le bleu dans ses coloris diurnes, certaines sont des perceptions d'une nature nivernaise dans les arcs-en-ciel que nous offrent les paysages de cette contrée. Ses encres sont autant de mandalas que les humeurs quotidiennes de nos émotions en pendule d'un temps à l'arrêt ou en voyage vers des explorations de notre conscience. Je suis émue et je le lui dis. Mais où sont donc les visiteurs? Les voitures roulent dans la grande rue sans s'arrêter, les passants...où sont-ils? Les enseignants, les écoliers, ah messieurs, mesdames, imprimez dans l'esprit de vos enfants petits et grands la majesté et la force créative de l'art, venez, laissez les s'exprimer devant chaque aquarelle, ressentir ce qui vibre en nous et désire s'extérioriser. Ne serait-ce pas ainsi que demain nous saurons triompher de nos guerres et de nos conflits, ranger nos armes nucléaires pour privilégier une humanité en mutation dont chaque colori reflète un espoir de paix. Ecrire une page de l'histoire avec dans son village une artiste qui témoigne de la force d'un univers intérieur dont nous trouvons les contours dans la multitude de paysages que nous offre la Nièvre. Soyons celles et ceux qui demain éveilleront les sens de notre jeunesse à dessiner son itinéraire dans une relation créative parce que mise en relation avec les pas d'une ou d'un aîné.
Marie-France O'Leary, Arts et Paroles, Saint-Saulge, critique d'art depuis 1964-Vie des Arts-Montréal-Canada-Culture Vivante-
Un printemps...2022 ce 21 mars...
Je me suis levée au printemps et la beauté des cieux dans le rouge d'un ciel accueillant réveille l'espoir d'une saison inhabituelle. Je reviens de la ville de Brive la Gaillarde où nous animions un atelier sur ces énergies nouvelles qui prennent place dans nos corps et dans nos esprits.Laurence transmet ses connaissances en acupuncture sur le coeur et l'intestin grêle. Nos élèves sont jeunes et il fait bon ressentir ce goût de la connaissance tant dans ses principes que dans sa pratique. Le coeur est l'empereur de tous les organes et si l'empereur n'est plus au centre, cela donne des troubles. Il en est de même aujourd'hui sur notre planète terre, le coeur n'est plus au centre de nos relations et notre vie planétaire est de plus en plus désorganisée et le sens du vivant nous échappe. Sur les routes, dans nos prisons, dans nos hôpitaux, dans nos écoles, dans nos foyers, qu'avons-nous appris de la relation humaine depuis ces milliers d'année où la Conscience essaie de se manifester. Les armes se multiplient, les chiens méchants en gardiens si ce ne sont les alarmes,les verrous sur nos portes et si la pandémie a révélé nos peurs comment ne plus les laisser nous dominer? Seuls les cataclysmes relanceraient une fraternité planétaire? Je suis émue par les milliers d'humains en souffrance, en mal d'être, sur nos routes mais la solitude du voisin, la souffrance de la femme trahie, le compte d'électricité vidant nos tirelires, le gaz, le gasoil, les milliers d'enfants affamés etc, etc...et mes vosins attendant leurs enfants dans des logements insalubres, et la mère dont l'enfant a été drogué en boite de nuit, je ne citerai pas tous les cas de nos misères, mais est-ce la seule misère de la guerre qui fait de nous des humains hospitaliers? Et je relis la lettre de Saint Paul aux Corinthiens et je la médite:"tous, ils ont été unis à Moïse par un baptême dans la nuée et dans la mer; tous ils ont mangé la même nourriture spirituelle; tous ils ont bu la même boisson spirituelle; car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher c'était le Christ. Cependant la plupart n'ont pas su plaire à Dieu: leurs ossements, en effet jonchèrent le désert." Si le sensationnel devait donner un coeur à l'homme, nous partagerions nos richesses et ceux et celles qui ont des biens n'attendraient pas Notre Dame en Flamme ou la guerre d'Ukraine pour manifester leur présence. Toute guerre, quelle qu'elle soit, individuelle, collective est innacceptable. N'avons-nous pas à devenir pilliers d'un temple où le partage entre nous deviendrait notre pain quotidien? Et je termine la lecture de Saint-Paul: "ainsi donc, celui qui se croit solide, qu'il fasse attention à ne pas tomber." Il y a des instants où je crois que l'Amour entre nous peut renaître et quand je contemple le ciel d'aujourd'hui, je bénis chaque parcelle de notre terre mère et je chante" nourrissons nous de la beauté de chacun,de chacune et cueillons la joie de l'air que nous respirons...cultivons le bonheur d'aimer....semons la paix entre nous tous et nous toutes"
2022
Une nouvelle année et en chacune, en chacun le désir de vie qui s'élance hors de toute frontière, hors de toute limite: retrouver le Soi et l'origine de sa nature divine. La foule des CHamps-Elysées ce soir du 31 et au Beauvais un élève, Jérôme et moi, dégustant du saumon sauvage et des huitres en levant nos verres de champagne à la paix de nos âmes si ébouillantées par l'apparition du COVID et devant chaque jour reouer avec notre liberté intérieure, celle qui fait de nous des citoyens responsables au service de Yahvé et de son fils Jésus. Il y avait eu la Noël et la fête de la famille, où mère reconnaissante,je renouais avec mes trois enfants présents. Tels des rois Mages, la liturgie des cadeaux et le chant du psaume 118:"Ma force est le chant de l'Eternel. Il a été pour moi le salut." Ce bonheur de l'UNION sacrée entre les humains, je marche au bras de mon mari sur la terre du Lac Saint-Jean et sur la terre du Québec. Un couple télépathique, de quarante sept années de fidélité malgré les épreuves, recevant l'Amour du Ciel pour poser nos pas sur la terre chaque jour, chaque nuit. Notre besoin de nous retrouver, de poursuivre l'oeuvre de guérison confiée par mon mari,André, homme de Dieu, venu parmi nous pour éclairer nos ténèbres et nous donner accès au Royaume de Dieu ici et maintenant. Homme de l'ailleurs, homme venu sur notre terre en Conscience, homme venu pour nous apprendre à aimer, à nous donner. Un homme. Certains dirons un "maître", d'autres un "initié", d'autres "un guide." Je sais tout cela mais pour moi, il est l'homme que j'aime, mon époux, celui avec lequel je partage chaque instant depuis notre première rencontre.Nos conférences, nos soins symbolisent cet enfantement d'une Vérité autre, celle de notre Origine dont chacune, chacun témoigne en appelant la paix en lui quotidiennement. Cette paix si difficile à mettre en place malgré nos efforts car nous avons besoin de nous relier à une terre autre que celle de la lapidation de l'humain par l'humain. Nettoyer nos lignées, nos ancêtres,nous pardonner nos paroles meurtries par des siècles d'injustice humaine et savoir nous ouvrir les uns aux autres: aimer autant le meurtrier que le saint, ne plus juger, prendre une assurance bien-être et ne pas tendre la main au mendiant de la rue, au migrant en mer, déposséder une ou un employé-e qui n'est pas vacciné, la ou le laisser dans la rue, le ou la suspendre sans chômage, sans RSA, mettre des barbelés entre soi et l'autre...qui suis-je, qui sommes-nous? Oh ma terre j'ai mal de toi, j'ai mal de nous...saurons-nous en 2022 nous parler, nous écouter, ne plus juger, et ne plus promettre là où nous ne tenons pas notre parole parce que nos yeux sont terrorisés par notre peur dont nous projetons notre regard en autrui. Alors 2022, donnons-nous la main et que nos cages humaines laissent se déverrouiller les barreaux de nos consciences pour simplement savoir nous dire, "je t'aime," parle moi, ou tu m'aimes, je te parle.