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Marie-France O'Leary

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Marie-France O'Leary
30 juillet 2024

Ce langage de notre corps

Visiter des expositions en multiple dans notre département, rencontrer l'art sous tant de reliefs et soudain un ou une amie te dit: regarde ce film merveilleux: "La Voie du Tao" d'Yves de Peretti.  Et je suis sous le charme, non seulement le charme mais la précision et l'intégrité d'une Voie initiatique où se donner à l'Energie est une aventure où le corps est outil du cosmique et sert de récepteur aux exigences des immortels ou de ceux et de celles qui au cours des millénaires transmettent une connaissance où nous sommes une métamorphose de nos données actuelles.  Qu'est-ce à dire?  Nous sommes deux, lui et moi, couple à donner Vie autrement à celles et à ceux qui désirent épouser ici et maintenant le voyage de notre immortalité incarné dans ce présent d'une époque chaotique mais dont le sens passe par l'alchimie de nos énergies actuelles.  Long chemin de la Conscience, fabuleux chemin qui d'hier à aujourd'hui nous convie à pénétrer au coeur du Vivant et à savoir que nous sommes tous et toutes reliées à ces possibles si nous savons écouter le sens du ciel en nous ou l'essentiel d'une transmission millénaire.  qui se poursuit d'âge en âge et nous guérit du mal à vivre de notre planète.  Et je découvre cette nuit le moine citrouille, Shitao, né dans la province de Guangxi en 1641, mort en 1718 dans la ville prospère de Yanghzou. Sa philosophie: "l"artiste doit exprimer sa personnalité". Je m'émerveille et suis heureuse  de découvrir cette peinture qui ne fait qu'Un avec les éléments." L'artiste tient un rôle métaphysique, celui de révélateur de la beauté et de l'essence des choses."    Et je songe à notre chemin créatif révélateur de tant de personnalités enfouies en l'Etre et qui se révèlent lors d'une initiation intérieure. C'est ainsi que dans l'un de nos ateliers, suite à une entrée dans sa conscience cellulaire, un professeur de langues découvrait l'art de peindre et transformait son destin en voyage de chaque instant,  pouvoir qui se révélait suite à cette écoute intérieur du "qui je suis" ou "du connais-toi toi-même". Découvrir au-delà de nos impuissances notre force créatrice et oser la vivre et la partager.

Marie-France O'Leary www.art-nomade.org ou 06 11 99 55 42

 

2 juillet 2024

Le goût de l'autre

Ma mémoire me conduit aujourd'hui sur les rives de notre fleuve Saint-Laurent où enfant je me nourrissais de la beauté, vaste étendue d'eau conduisant mes pas au village de Saint-Jean-Port Joli, au Québec, passant des heures auprès d'un sculpteur bien de chez nous au nom de Bourgault.  J'étais assise sur un tabouret et le regardais sculpter avec avidité et émotion.  Etait-ce Médard  ou l'un de ses frères?  Je ne saurais le dire. J'avais neuf ans en mil neuf cent quarante neuf et j'étais fascinée par ce monsieur âgé qui sculptait des personnages divers pendant des heures. Je passais la journée à l'observer. Admirative, je revenais  à l'Islet, village voisin, en longeant le fleuve jusque chez ma tante et mon oncle où je passais mes vacances. Curiosité et exploration, les premiers pas de l'enfance tatouent notre inconscient et l'imprègnent de ces paysages reflet de l'une de nos méditations premières.  Cette quête de la différence de l'humain peuple mes racines et c'est ainsi que je créais en pays nivernais avec des amis d'origine différente l'Association "Arts et Paroles" dont le but est de favoriser l'expression et la communication entre les milieux ruraux  et les milieux artistiques d'ethnies et de cultures différentes.  La différence n'a-t-elle pas été constamment l'une des origines de ma quête de terrienne?  Ainsi en est-il de la Saison Persane que nous proposons à Saint-Saulge cet été.  En effet la cuture perse a exercé une grande influence dans tout le Proche Orient, entre cinq cent cinquante avant et six cent cinquante ans de notre ère et sa culture  ancestrale subsiste dans une population ,  attachée à son histoire.  Nous recevons les 20 et 21 juillet prochain, avec la participation de l'Office de Tourisme de notre village, plusieurs artistes dont l'art est le reflet d'une Perse contemporaine et à laquelle nos cinq sens auront à se laisser inviter tant dans les peinture ou photographies, que par la lecture de poèmes, et d'une performance poétique musicale suivie d'un repas persan. Nos amis perses soignent leur alimentation et leurs plats sont riches en arômes et en saveurs.  La route de la Soie a rendu présente les épices et les herbes exotiques dans cette cuisine aux saveurs multiples.  Un concert de musique savante clôturera cette première journée.  Le lendemain une conférence musicale suivie l'après-midi d'un théâtre de Marionnettes et théâtre d'ombres puis d'un très beau film: "Fille d'Iran, un chemin secret dans la montagne. Ce goût de l'autre, je le porte depuis l'enfance, adolescente il me conduisait à espérer un Québec "Libre", mais j'ai aussi appris que la liberté est un lent chemin dont les portes s'ouvrent très lentement et que le pont d'une culture à l'autre quand nous savons l'intégrer nous relie à notre humanité. Et nous rend libre de nous aimer.  De partager et d'enrichir notre histoire personnelle.

https://art-nomade.org/agenda-culturel.html--

Marie-France O'Leary

25 juin 2024

L'été nous invite...

Du soleil, du soleil et nous portons nos tenues d'été légères et accueillantes.  Joie de la rencontre, de la chaleur sur notre peau et de nos initiatives créatrices qui sonnent à notre porte. Et en ces temps où nous cherchons le calme, comment vivre en paix avec tout un chacun et semer le pardon en soi et autour de soi.  Et ce matin, plongée dans la lecture du cours en miracle, suite à des incidents humains où le pardon semble absent, je lis et j'écoute: "Une pensée qui ne pardonne pas est une pensée qui pose un jugement qu'elle ne mettra pas en doute, bien qu'il ne soit pas vrai.  L'esprit est fermé et il ne sera pas délivré. Le pardon, par contre, est calme, et tranquillement ne fait rien.  Qui ne veut pas pardonner doit juger, car il doit justifier son manquement à pardonner. Ne fais rien, et laisse le pardon te montrer quoi faire, par Celui qui est ton Guide, ton Sauveur et Protecteur, fort en espoir et certain de ta réussite finale.  Il t'a déjà pardonné, car telle est Sa fonction, à Lui donnée par Dieu.  Maintenant tu dois partager." J'aime ce texte et je crois essentiel de le transmettre, de le méditer car dans nos familles, dans nos relations, combien de malentendus cernent nos yeux et souillent notre salive.  Retrouver la vision juste d'une situation et se prendre dans les bras car l'Amour nous ouvre les uns aux autres et notre différence devient source de nos richesses naturelles.  C'est ainsi que je passe des heures, assise à une terrasse d'un café parisien au Marais à m'ébahir de chaque personne, à laisser mes cinq sens respirer la beauté d'une humanité qui aspire à une paix juste entre les siens et non à ces déchirures où l'autre ne trouve pas de place en moi....réinventer le vivre, avoir soif d'un nous aux richesses colorées de la multiplicité des étoiles d'une voie lactée où la trajectoire à suivre est exploration d'un infini à semer quotidiennement.  Laisser parler les racines de notre désir d'être unis et heureux de notre différence. Et se pardonner notre trop grande absence au pardon. Bel été. 

Marie-France

14 mai 2024

Adaptabilité

 14 mai 2024
Adaptabilité
Il pleut dans cette Nièvre où je vis depuis mil neuf cent quatr
e vingt douze et aujourd'hui je rêve de soleil non stop, de chaleur sur ma peau et de respirer l'odeur des fleurs du printemps.  Je suis perdue dans un gris continu et parfois me métamorphoser dans un brouillard constant exige une inventivité que je  recherche mais qui se manifeste difficilement.  Il y a sur notre planète un cri d'exaspération, de rage qui se poursuit depuis tant et tant de siècles sans que nous ne disions halte à toute forme de conflit.  Et je songe à ce verset biblique: "laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande." Nous dessinons un pas à pas hanté par les fantômes d'un passé meurtrier en oubliant que notre humanité est en quête d'un sens différent, relié aux sphères cosmiques entrevues au cœur des aurores boréales ou au lever d'un jour teinté d'une rosée orange si lumineuse qu'elle irradie l'espoir.  N'y a-t-il pas une sphère où la main de l'invisible tend sa main pour se réinventer en nous dans l'allégresse d'une communion où notre Conscience se reliant à la Conscience du Tout enfante notre plaisir d'explorateur là où l'inconnu nous guide vers un autre nous-mêmes. J'écoute les sons de la nature, palpe l'écorce des arbres, marche pieds nus, rencontre l'autre comme si cela était le premier jour de ma rencontre avec elle ou lui.  Oublie tous préjugés et retrouve la joie de l'instant sachant que mon corps est un faisceau d'ondes et de fréquence nouvelle, je sème là où je suis une onde de paix et je m'émerveille de laisser le temps glisser en moi  une éternité que je savoure grâce à un présent enchanté et je me réjouis de mon destin, d'être vivante au sein d'une humanité terrienne et vibrante d'espoir. L'amour de ce temps pluvieux m'apprend à m'aimer autrement et à prendre plaisir à savourer ce temps où le vert s'offre au gris.  Mariage de ma nature pluvieuse que j'ancre aux écorces enracinées des arbres aimants de ma terre aimée et aimante. Adaptabilité à une saison où j'inspire un mouvement quand un oiseau passe et de branches en branches dessine ses allées et venues et si ces allées et venues devenaient miennes? J'ouvre mon cœur à cette pluie que ma terre accueille en ce jour anniversaire, il y a vingt ans de mon petit fils Kélian, né à Montréal, Canada..

16 avril 2024

Parole ou le pas du rôle

Parler, dire et ne pas être entendu-e, pourquoi?  Il y a aujourd'hui des garçonnets qui jouent à la guerre et oublient la Vie comme sacrée d'un espace temporel incarné dans ce vaste Tout pour aborder des rives pacifistes et non guerrières.  Quel sens revêt cette prise en mains d'un pouvoir totalitaire sur des populations fragiles et démunies? Dans notre tentative d'être entendue dans notre différence où se situe l'écoute et l'empathie avec autrui?  Quel sens donner à une parole qui ne sait pas libérer autrui d'un totalitarisme qui le meurtrit et rase son pays?  Où en sommes-nous dans cette vaste opération des marchands d'armes  ne déposant par leurs armes mais les chiffrant au sein d'une économie meurtrie et meurtrière?  Hier sur ma terrasse, dans un soleil retrouvé, nous partagions le pain d'un après-midi consacré à "Aimer, c'est être libre", cherchant à dénouer un à un les nœuds d'une énergie souffrance, nous enfants qui voulons jouer aux grands, enfants encore dans l'utérus de l'univers, et cette si grande peur d'accoucher de notre naissance spirituelle, jusqu'à quand allons-nous idolâtrer nos guerres?  Femme je suis et ne donne pas vie à l'homme pour que son fusil tue et meurtrisse la parole de sa Mère?  De la Terre Mère.  Ce qui semble essentiel c'est l'identité aimante de chacun d'entre nous et l'écoute que nous en avons, non pour nous l'approprier mais pour être en empathie de qui tu es, de qui je suis et de laisser notre parole vibrer à l'Amour de qui je suis et de qui tu es.  Sortir de nos schémas, de nos codes pour entendre le langage du cœur, amour de la patrie, je justifie la guerre, la  condamnation, la mort, amour de la mort, je justifie le champ de bataille, le cimetière, le soldat inconnu, amour du soldat inconnu, je justifie le mariage, les enfants, la famille, amour de la famille je justifie le mariage, les enfants, la famille, amour de la famille je justifie le travail, le chômage, la sécurité sociale, amour e justification sont devenus les jumeaux d'un même embryon inséparables et ne pouvant exister que dans une étroite dépendance, l'amour s'enracinant dans: "je te prouve que je t'aime, tu vas me prouver que tu m'aimes". Posons-nous cette question?  Ne sommes-nous pas aliénés à l'autre dans un rapport dit d'amour qui est un rapport de prisonnier, relation de dépendance où nous sommes complètement tributaires non plus de ce que nous sommes mais du désir de l'autre.....

Aimer c'est être à l'écoute de Soi et à l'écoute d'autrui, inventer c'est vaste, c'est avoir pouvoir de me renouveler, de créer au sein de l'univers...c'est être Vivant...

Marie-France O'Leary 16/04/2024 Saint-Saulge

26 mars 2024

ce printemps 2024...mémoire...

La pluie est au rendez-vous et j'explore les rencontres humaines en ce jour de mes quatre vingt quatre années sur notre planète terre où le voyage intérieur et extérieur nous initie à la différence et à la rencontre où se croisent et se décroisent les chemins de nos mouvements.  Arts et Paroles prépare sa Saison Persane et la joie des créations artistiques...tandis que Le Beauvais nettoie ses murs et son parc pour accueillir les pèlerins qui se déplacent tout au long des routes de l''Europe et qui d'Amérique , d'Asie ou d'Océanie font halte à Saint-Saulge.  Créer du lien, être jour et nuit disponible à l'écoute du voyageur pour qui la découverte et de soi et de l'autre imprègnent sa marche dans le pas à pas de sa propre exploration.  Aimer ce quotidien qui nous surprend par le passage de trois biches, d'un écureuil et d'oiseaux que les branches accueillent et qui relient l'espace de mes origines québécoises à l'espace de chacune de mes mutations.  Hier un patient me confiait sa et notre difficulté à aimer et je songeais à Gilles Vignault que nous avions magnétisé au village de Pointe Frégate avant l'un de ses concerts et qui chantait en ces temps cette si jolie chanson "le doux chagrin" ou "qu'il est difficile d'aimer".  Nous nous étions connus à Québec, je lui remettais  le  numéro un  du Québec Libre et après m'avoir proposé de venir dans sa librairie, il me remettait des exemplaires de sa revue l'Emourie. Dans cette revue fondée par lui, il publia les poèmes de jeunes débutants québécois, et les aida à lancer leurs recueils.  Ces souvenirs peuplent notre mémoire et de notre histoire se relient à l'histoire fragmentée de notre planète.  Le village de Saint-Saulge tente de se redonner un visage autre tandis que des habitants se mobilisent contre la destruction des bâtiments anciens.  L'ancien ne doit-il pas quand il n'a pas pu être entretenu pendant des années laisser place à un renouveau?  N'en est-il pas de même pour nous, avoir des attitudes créatrices et non enfermer la vie et la détruire?  Je suis toujours heureuse quand je rencontre des lieux innovants tels "Le Crapaud Sonneur" ou des associations telle La Coopérative des Savoirs où nourrir l'esprit est source de renouveau, de fraternité et de partage. J'ai éprouvé un grand bonheur à assister à la fête du court métrage programmé par l'Acné et à m'imprégner de ces films qui sont pour la plupart des temps de réflexions sur "aujourd'hui notre destin".  Chacune de ces visions touche notre sensibilité et nous ne pouvons qu'en remercier les réalisateurs d'avoir choisi des thèmes actuels, comme Naviguer et Tenir de Claire Angelini, Avant l'exil de Barbara Arsenault ou Jésus ne tremble pas d'Olivier Lambert...la soirée s'est continuée après un buffet que nous avons dégusté avec plaisir.  Gratitude pour ces rencontres qui se poursuivent dans toute la Nièvre et auxquelles nous accordons une écoute constante.

Vous pouvez nous  suivre  sur Facebook ou sur le site: "Nomades-de-la-terre.com".

 

A tout bientôt, amitiés, Marie-France O'Leary

 

 

 

 

 

12 décembre 2023

Un enseignement spirituel...les premiers pas...

Je suis depuis quarante neuf années dans cette Voie initiatique Taoïste et Christique, où je fus guidée d'Altéa en Espagne vers Alma au  Lac Saint-Jean.Cette rencontre du douze novembre mil neuf cent soixante quatorze, soit celle d'André, a changé le cours de mon destin, le réorientant  vers son origine divine. Depuis cet instant je pense que si nous écoutons notre intuition,et suivons sa proposition, notre mission terrestre se définit.  Que nous soyons jardinier, employé--e de maison, chef d'état, prêtre ou artiste....ne réunissons-nous pas en nous-mêmes la multiplicité des possibles terrestres et notre grande difficulté n'est-elle pas de choisir ou de donner un sens à notre choix? En nous reliant à notre origine divine en Conscience.

Aujourd'hui j'ai le désir de vous partager quelques pas de ce vécu.  De ce récit où je relate notre vécu de couple. 

Livre qui je l'espère verra le jour sous les auspices d'un éditeur bienveillant et que par ce blog je sollicite.

Nous sommes dans les années 1976 ou 77.  Le téléphone sonne:

"Mon père a une sclérose en plaques".

Dans notre maison de la Motte d'Aigues, dans le Vaucluse,il est une heure moins le quart du matin. La voix de ta fille dans le téléphone. Je n'ai pas demandé ni où tu es, ni comment cela s'est passé.
J'ai mon corps qui me fait mal, le mal de l'homme que j'aime et qui ne sait pas qu'il fait mal en ne me parlant pas ce jour là.

Entre nous sur la terre nous ne nous parlons pas.

L'Amour du Ciel m'inonde.
Je prie. L'Amour.  Ensemble nous pénétrons dans les blessures du coeur de notre mère la terre.

L'autre corps,celui de Son amour n'est pas le Mal,
il est Sa vie, et dans Sa Vie le Mal n'est pas.

Là est mon apprentissage sur notre terre, t'accompagner dans mes cellules."

J'ai désiré partager les premières lignes de mon voyage initiatique et vous les communiquer. Je raconte dans ce récit autobiographique ce chemin où la patience est une tapisserie que les ans tissent et fécondent nourrisant la terre de ses palpitations aimantes pour nous apprendre à aimer....Nous avons à soigner les plaies d'un passé humain doloureux, basé sur des rapports de force et non de don et de partage, tant collectivement qu'individuellement.

Garder l'espoir d'une alliance entre nous terriens et entre nos aînés spirituels qui guident nos pas vers une réconciliation des énergies terrestres manipulatrices qui nous emprisonnent.

Accueillir chaque différence humaine et lui tendre la main d'un Amour à partager ici et maintenant.

Et chanter avec Brassens:

Elle est à toi cette chanson
Toi l'auvergnat qui sans-façon
M'as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid

Elle est à toi cette chanson
Toi l'hôtesse qui sans-facon
M'as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim

Toi l'hôtesse quand tu mourras
Quand le croque-mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au Père Éternel

Avoir une foi absolue en notre pouvoir divin et oser le témoigner et le vivre...

En cette fin d'année prenons nous dans les bras et soyons entre nous attentifs les uns aux autres et que la Joie nous inonde...vers un ici et maintenant où notre imaginaire improvise notre quotidien...

2024.......A Inventer...... A Créer......A cultiver en soi et en autrui le bonheur!

Marie-France O'Leary

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 novembre 2023

La Parole porteuse de lumière

Explorer les méandres de notre histoire et savoir ouvrir son coeur à l'invisible en honorant chaque détail de notre quotidien, s'émerveiller de notre aventure humaine en lien avec l'invisible et rendre grâce à celles et ceux dont la Parole nourrit aujourd'hui notre terre affamée de paix.  Prendre la route de nos prédécesseurs et se référer à cette sagesse deMaître Exckart qu'il me fait bonheur de citer:"Le coeur vide a puissance sur toutes choses! Qu'est-ce qu'un coeur vide? Un coeur qui n'étant pas chargé ni troublé par quoi que ce soit, ni attaché à rien, ne voit nulle part dans le monde son avantage, mais est plongé entièrement dans la plus chère volonté de Dieu, ayant renoncé à la sienne propre!"

Il n'est pas simple de pratiquer cela car nous pensons savoir quand nous ne savons pas.  Gémissements d'une planète qui gémit dans nos corps trempés aux déluges d'un chaos où l'humain ne sait s'il a encore sa place quand se coupe tout dialogue entre frères d'une même contrée, devenant esclaves d'une toute puissance guerrière anéantissant le possible d'avoir un coeur vide.  La Vie n'a-t-elle pas à être sacrée dans chacune de nos paroles, intentions et actions.

Si perdus nous sommes et dans cette forêt désertée par notre coeur, nous nous enfonçons dans des sables mouvants où tout geste du coeur a son sens.  Et alors l'homme peut croire en lui-même et en son autre moi qui passant sur notre planète peut  délaisser les armes de son impuissance et être à l'écoute d'un verbe aimant en déposant ses armes pour donner Vie à la Lumière que le Créateur sème en nous.

L'âme s'enrichit de ses expériences terrestres mais comment ne pas porter la souffrance d'un peuple en mal de son Créateur?Quand le Créateur parlera-t-il à l'essence même de sa création, soit à nous terriens là où le Verbe demande à naître à la Vérité de notre essence divine afin de laisser les semences de sa création crôitre et non s'anéantir dans des villes et cités où les graines germées ne peuvent croître dans le mensonge quotidien de la PEUR, maîtresse des marchants d'armes, de leurs complices et de leurs dirigeants?

Femme je donne la Vie pour que nos enfants, fille et garçon, porteurs et semeurs de notre Lumière déposent les armes et laissent la Lumière de la création embrasser nos sens affamés de paix et de vérité.

31 août 2023

Le Malentendu conduit-il à la malédiction

Bouleversée ces jours récents par la non compréhension de citoyens adultes face aux personnages "délirants" ou "hors norme" de nos sociétés, je suis allée chercher dans mes mémoires littéraires un texte qui pouvait résumer ce qui se vit souvent entre la Bonne Conscience et la Conscience. La réponse m'a été donnée cette nuit par le thème vécu en deux mille neuf dans un stage théâtre où nous explorions, Jean-Pierre, moi-même et quelques comédiens ce sujet brûlant d'actualité:

"Le Malentendu conduit-il à la Malédiction", stage animé par Jean-Pierre Scant, décédé dont je donne le lien ci-dessous, et moi-même:   

la1ere.francetvinfo.fr › saintpierremiquelon › jeanJean-Pierre Scantamburlo, un metteur en scène qui a marqué l ...  Une amitié de cinquante ans, une fraternité sans ambiguité, nous nous sommes aimés et avons accompli une oeuvre théâtrale exceptionnelle.  J'écrivais les textes de présentation de nos stages et je ne peux que citer cet écrit datant mais toujours d'actualité dans un monde qui se cherche sans savoir aujourd'hui se donner la paix.

Le "mal-entendu", source et origine de bien des crises et des conflits, c'est le propos du thème théâtral exploratoire à partir duquel nous travaillerons afin d'amorcer par le jeu, un processus libératoire des blocages affectifs qui nous meurtrissent, nous censurent et nous emprisonnent.   Il s'agit d'identifier dans nos propres scénarios de vie ,les situations familiales passées ou présentes qui ont engendré des échecs dont nous portons en nous la culpabilité et parfois aussi le deuil.  Mal de l'altérité, le malentendu dont bien entendu, nul ne peut ignorer le caractère absurde et dérisoire et encore moins les souffrances, est souvent le fruit de notre propre imagination, de notre non-écoute, de la rigidité de nos principes et de nos préjugés.  Mal compris, mal saisi, mal interprété, mal exprimé, mal dit:"mal-édictions?" C'est toujours de la faurte de l'autre, de la fatalité ou du destin.  Nommer notre part de responsabilité,  dans la reconnaissance de nos errances pour y voir un peu plus clair, soulager notre conscience de trop de confusion et prendre distance avec les émotions qui nous étouffent.  Dans notre histoire, nous  sommes entourés par des mythes où la malédiction conduit au malentendu puisque ce sort, jeté sur un individu détourne toute parole d'un sens autre que celui émis par l'esprit vengeur. Nos familles portent-elles trace de ces mythes hérités de nos ancêtres?  Scénarios répétitifs de siècles en siècles où nous avons mal à entendre notre histoire et à lâcher prise au malentendu universel qui semble condamner notre humanité à une fatalité inexorable sans possibilité de transmutation.

"La connaissance libère et l'amour guérit."

 

21 août 2023

Mon corps, mon pays

Difficile encore aujourdhui de percevoir son corps comme un vaisseau spatial d'hier à ici et maintenant. Ce vaisseau, notre corps, nous est confié par et grâce à l'ovulation parentale dont nous sommes issus.  Or notre corps n'est autre que notre pays, si nous apprenons à lui donner vie et à nous responsabiliser dans nos choix  en nous abandonnant à notre nature aimante.  Car l'essence et le sens de notre incarnation n'ont d'autre source que celles qui depuis des siècles nous sont connues et transmises par certains messagers ou guides, invisibles ou terrestrement présents. Eveillés et souvent âgés,  ils nous transmettent des connaissances qui   nous introduisent à cette dimension de l'énergie cosmique dont nous sommes tous issus. " Je ne suis pas croyant" de me dire un ami lors du décès de sa mère.  Je lui rétorque: "aucune importance", l'essentiel ou l'essence du ciel est de ressentir notre sensibilité intuitive et c'est le début du premier pas avec notre corps énergétique. Vouloir connaître son histoire exige une  humilité et une ouverture de coeur et d'esprit. L'ignorance selon Bouddha est la racine de tout mal.  Or notre corps nous échappe, nous ne le connaissons pas, nous ne savons pas l'écouter et de là nait une dissociation entre nos différents corps non identifiés. Surviennent des troubles énergétiques, psychiques,ou physiques, qui, s'ils persécutent mon organisme ,sont présents pour me révéler ou réveiller ma mémoire, porteuse cellulairement depuis des siècles, de mes ombres et de ma lumière. Ces mémoires, selon l'énergétique chinoise, sont  reliées à notre planète,(Voir  le Yi King), soit notre  terre que nous maltraitons par nos  impuissances à équilibrer notre destin dans son lien à notre humanité.  Apprendre à s'écouter mais aussi à écouter autrui, est l'alphabet d'un apprentissage non enseigné et qui génère à notre époque sur notre planète des corps en action--réaction et une violence de plus en plus personnalisée dans le déni de soi et de l'autre, dans l'impuissance de stopper des conflits certes planétaires mais dont l'origine a sa source dans notre vécu familial,ce qu'Alice Miller qualifie de pédagogie noire:"Lorsqu'un terroriste attaque, au nom de ses idéaux des êtres sans défense, se livrant ainsi à la fois aux chefs qui le manipulent et à la police du système qu'il combat, il raconte inconsciemment, par sa compulsion de répétition, ce qui lui a été fait jadis au nom des nobles idéaux de l'éducation.Et cette histoire qu'il raconte peut être comprise par l'opinion publique comme un signal d'alarme ou comprise de travers, mais en tant que signal d'alarme, elle est la manifestation de la vie qui peut encore être sauvée."  Toutefois reconnaître ses émotions est un lent déchiffrage dans des lignées où le silence a été de mise, la répétition des scénarios constante et cela exige de soi un désir de porter la vie, de la donner, de laisser son coeur ouvert et disponible à lâcher prise à ce qui hier m'a manipulé pour adopter une attitude aimante et généreuse envers moi et entrer en empathie avec autrui. Adolescente j'écrivais:"tant qu'il y aura sur terre une seule prison, un seul hôpital psychiatrique,nous ne pouvons pas nous reconnaître ni "HOMME",ni "FEMME".L'apprentissage du "connais toi toi-même", devient  pour chacune et chacun d'entre nous une aventure consciente car  porteurs de scénarios répétitifs et de projections, nous n'avons pas d'autre choix que d'alchimiser notre matière en source inspirée et inspirante.Avoir la foi en l'univers exige un don de son corps aux inconnus que nous propose la rencontre de notre destin et  de notre vécu.Unifier notre bonheur d'être vivants c'est laisser nos cinq sens écouter notre quotidien. Pour terminer je cite Maître Seung Sahn(ZEN):"un esprit qui ne sait pas" est vivant et plein de possibilités, alors que celui qui proclame savoir est un esprit fermé et stagnant."21 août 2023, Saint-Saulge, Marie-France O'Leary  

SITE: www.nomade-de-la-terre.com

 

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Marie-France O'Leary
  • Journaliste à Radio Canada et collaboratrice pour diverses revues d'art, elle est l'auteur de poèmes, romans, pièces de théâtre publiés au Québec et en France (Cercle poche).Sculpteur de la parole, c’est une plume engagée, passionnée d’art et de création.
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