ce printemps
L'éclosion des fleurs est une merveille, je suis allée voir les bateaux sur le canal du Nivernais et laisser corporellement le bonheur de la douceur se glisser sur ma peau.. Difficile de respirer quand le pays est dans la rue, et perdu dans une non écoute qui se poursuit.Je suis dans une action de grâce envers ce chemin de l'imprévu et des rencontres qui prolongent entre nous humains fraternité et écoute. Retour de Fuveau où le magnétisme parlait aux multiples patients venus au rendez-vous de leur destin. Bonheur de celles et de ceux qui se donnent à l'énergie transformatrice de leurs peurs ou de leurs révoltes car si nous rencontrons parfois l'absence de dialogue, nous faisons aussi face à un chemin de Vérité jaillissant en nous, source alchimique d'un antique archipel où nous avons échu il y a quelques millénaires. Et comment ne pas s'émouvoir de ce don où une parole invisible nous parle et sollicite une alliance de plus en plus Consciente entre nous terriens et entre nos guides si invisibles et si visibles dans leur don au Mal de notre planète. Que de gratitude résonne et que de mercis se prononcent au fil des jours et des nuits. Des mercis agissant dans l'urgence de plus en plus grande de notre besoin d'AMOUR. Gratitude, reconnaissance au chant d'ici et des ailleurs. Je le laisse vibrer dans mes cinq sens et les oiseaux multiplient leur présence quand je vais d'un lieu dans un autre. Aix-en-Provence et la transparence d'un atelier sur le thème des talents avec l'un de nos élèves heureux de partager sa présence avec la mienne. En deux jours je recevais une quarantaine de personnes et modulais un alleluia de remerciements en me remémorant cette jeune femme reconnaissante chantant un Ave Maria à Notre Dame De La Garde à Marseille devant une foule bouleversée, tandis qu'une autre dansait sur les sentiers de la Sainte Baume et témoignait de l'intensité d'être vivante ici et maintenant. Joie du partage qui se concrétisait dans notre réunion d'Arts et Paroles préparant deux rencontres, sous la tente berbère, à Saint-Saulge, l'une le 28 mai et l'autre le 23 juillet. Mais quand notre réalité se construit dans la peur, comment émerger de ce labyrinthe? Ne plus laisser la pensée obsessionnelle prendre le dessus mais la séduction au mal est telle qu'il nous enferme dans la geôle de sa perversité. Nous glisser sous les ailes divines et répéter avec le psalmiste:"puisqu'il s'attache à moi, je l'affranchis, je l'exalte puisqu'il connait mon nom." Parfois nous pouvons, parfois nous ne pouvons pas tant le mal sait nous charmer et nous plonger dans des abimes où nous ne savons pas faire face. Et c'est ainsi que nous nous laissons envahir par le mal à dire ou maladie. Remercier la Vie devient une offrande de notre nature divine qui pouvant s'épanouir lâche prise au mal et enfante autrement son destin de terrien. Et pour témoigner aujourd'hui de mon état intérieur, j'ouvre les dialogues avec l'Ange et vous partage:"La voix qui criait dans le désert a été, ce qui a été, ce qui est, ce qui sera, c'est l'éphémère, ce qui se transforme, le Nouveau, est éternel. Celui qui s'éveille, celui qui voit au-delà, qui croît au-delà du futur, est Un avec Lui."
Laissons l'Eternel se réjouir de nous et nous de Lui.
Marie-France O'Leary