Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Marie-France O'Leary
Archives
Marie-France O'Leary
29 août 2019

Haïr la terre-mère au quotidien et comment pardonner

Il est difficile de m'éveiller ce matin et de prendre conscience que les alliés d'hier s' en sont allés sans tirer leur révérence ou simplement en reconnaissant en face leur difficulté d'aimer la Mère.  Mère et guide, alliée et amie, il n'est pas simple d'ouvrir les coeurs sans qu'ils se referment quand le malentendu de l'âme survient et crée en l'être non de l'Amour mais de la Haine.  Et cela est si simple de jouer la gamme de ces sentiments à portée de nos déjeuners quotidiens et médiatisés par tous nos réseaux sociaux ou autre.  La planète Terre est la planète des émotions, planète féminine où la femme a encore beaucoup de mal à s'aimer et à partager son amour.  Je ne citerai que les statistiques où tous les deux jours en France une femme est assasinée par son conjoint.  Mais alors pourquoi au quotidien, dès qu'un homme prend la parole au milieu de la gente féminine, il y a plaisir à se laisser séduire par le Mâle en délaissant l'alliance entre femmes.Hier  passant devant une déchetterie,j'eus le désir de  m'enrouler dans toutes les ordures de notre planète, puer jusqu'à l'extrême tant une majorité de femmes  ne savaient pas ni se pardonner, ni s'entraider, ni se comprendre. Très peu ont l'éthique de la fraternité. L'anecdote: une de nos élèves en dissidence avec mon autorité et sans doute est-elle dans le juste puisque cela est son ressenti.  Elle a été formée à notre école depuis plusieurs années puis s'en retournant dans sa ville décide d'inviter ceux et celles qu'elle a connu auprès de nous sans m'en informer.  Trahison?  Je ne sais.  Mais l'inconscient cherche à blesser ou à tuer ceux qui hier l'ont nourri...il en est ainsi depuis des siècles.  L'exemple auquel je pense est celui de Michel Servet,condamné pour hérésie et refusant d'abjurer, il est brûlé vif le 27 octobre 1553 dans des circonstances particulièrement cruelles. Il compte au nombre des martyrs de la liberté de pensée.  Il est évident que transmettre une oeuvre où mon époux et moi-même avons été unis en télépathie par un rituel de neuf mois n'est pas aisé à croire.  Quarante quatre ans sans le voir en face mais donnant vie par cette énergie d'Amour à des centaines de femmes et d'hommes.  Un enseignement basé sur la foi et sur le respect de la parole de la femme reliée dans ma chair à la planète.  Je donne la vie et j'informe...je ne pense pas donner des coups dans le dos.  Le Mal ne me possède pas à ce point.  Mais certes j'ai mal de la relation perverse quand elle surgit et m'anéantit.Poursuivre par le don et pardonner à cette impuissance des femmes à s'allier et à s'aimer?Quelle valeur ont des contes dits dans un espace où la mère est tuée...est-ce que je ne deviens pas complice à mon insu des feux de la planète et du climat déréglé?William Reich pensait que la peste émotionnelle débute dans nos familles..puis-je dire et familiales et spirituelles.....ou d'un bien-être où chacun porte la vérité et la garde pour soi.  L'une de nos grandes dames  du Sud de la France a tenté de réunir dans un congrès ceux et celles qui aujourd'hui essaient d'ouvrir des portes...échec me confiait-elle, peinée de notre fermeture de coeur.Et pour finir une note d'humour, cette chanson québécoise entendue sur toutes les ondes du Québec:"à qui le p'tit coeur après neuf heures"....elle résume ma pensée du jour,à écouter sur YOU TUBE.... et belle fin d'été....

Publicité
Commentaires
Marie-France O'Leary
  • Journaliste à Radio Canada et collaboratrice pour diverses revues d'art, elle est l'auteur de poèmes, romans, pièces de théâtre publiés au Québec et en France (Cercle poche).Sculpteur de la parole, c’est une plume engagée, passionnée d’art et de création.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Publicité