Meilleurs Voeux 2018 ou la parole de l'ainé.....
Bonsoir... je passe ce début 2018 dans la douceur d'une famille accompagnée d'enfants, huitres, sanglier et bûche, tout cela en buvant du champagne et en écoutant les rires heureux de deux petites filles, Salomé et Amalia, déguisées en fées, semeuses d'espérance et de renouveau...
et défilent les premiers jours de l'année et les heures passent, la galette des rois de dimanche, le sept, au Beauvais, accompagné des contes sages et humoristiques ,racontés par Daniel Mourocq devant les compositions fractales d'Elisabeth Lescaudron et les sculptures d'Anne Foch, l'imaginaire de l'une sollicite l'espace galactique de l'autre et pendant ce temps sur notre terre se manifestent les intelligences artificielles, quatre millions sur notre planète, et les fantasmes de ceux qui rêvent d'abolir les morts et notons qu'en Suède, les robots ont désormais leur syndicat. Mais prenons le temps de méditer devant ces sculptures bouleversantes d'Anne Foch qui représentent les migrants: chaque regard exprime l'expression de l'errance, de l'angoisse de celui qui n'a plus rien et prend la route. Beauté du désespoir ou désespoir de l'espoir.
La première citoyenne robotisée expliquant:"Je souhaite vivre et travailler avec les humains, donc j'ai besoin d'exprimer des émotions pour comprendre les humains et construire un climat de confiance avec les gens."
Deux jours plus tard l'Abreuvoir ouvre ses portes...café associatif de Saint-Saulge où Martine Bertin, conteuse de Montapas vient nous égayer aux rythmes de nos imaginaires là où il fait bon rêver...atmosphère chaleureuse malgré un éclairage de grande surface qui éblouit nos yeux et aveugle nos regards.
J'ai passé ma journée d'aujourd'hui, soit le dix janvier àstructurer ma conférence d'Autun, vendredi soir prochain, à 20 heures sur le thème:"Aimer c'est être libre."Détendue et sereine j'ai le goût d'un steak tartare et pars acheter la viande et les câpres au marché du village. Devant l'un des comptoirs je rencontre une amie qui me dit sortir d'une séance de magnétisme donnée dans un hameau voisin. Jesuis aussi magnétiseuse. Elle n'en savait rien, me donne le nom de sa soignante qui n'est autre que l'une de mes élèves, entièrement formée par mes soins. Et j'entends en moi cette parole de Jésus:"Celui qui me rejette, rejette celui qui m'a envoyé."
Des élèves, j'en ai eus plusieurs, beaucoup....et à quelque pas de chez moi, celles qui ne me parlent plus mais qui poursuivent la voie révélée.Et résonne en moi ce poème d'Aragon:
« Et moi pour la juger que suis-je
Pauvres bonheurs pauvres vertiges
Il s'est tant perdu de prodiges
Que je ne m'y reconnais plus
Rencontres Partances hâtives
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Je suis triste de cette non communication et je cherche comment la résoudre: nous habitons la même planète et de rue en avenue subsistent ces fils barbelés de la pensée si l'autre ne répond pas à mes critères.........
ALORS JE ME TOURNE VERS LA PAROLE DE L'ainé et je la fais mienne en ce début janvier
"Il est toujours dangereux d'ignorer la souffrance d'un être, quel qu'il soit, même s'il nous apparaît nécessaire de le sacrifier pour être utile au plus grand nombre.
La nier, ou éviter d'y penser, est une solution commode, mais cette attitude ouvre les porte à tous les excès, comme on le voit pendant les guerres. Elle détruit aussi notre propre bonheur. Le Dalaï-Lama
Puisse 2018 ouvrir nos esprits et nos coeurs et que ces petites guerres du quotidien entre nous soient les mies de pain que les oiseaux du conte mangent avant de retrouver la route de l'union et de la paix.